Kenya
Soutien total accordé par le CRDI
Depuis 1972, le CRDI a financé 668 activités d’une valeur de 172,1 millions $ CA
Le soutien sur CRDI contribue à :
- améliorer l’accès à la justice pour 1,5 million de personnes dans les établissements spontanés de Nairobi
- réduire les inégalités en matière de santé et mettre sur pied un service de cybersanté au Kenya
- renforcer la capacité des agriculteurs à lutter contre les répercussions du changement climatique
- restaurer et améliorer la capacité de recherche de grande qualité et pertinente pour les politiques du Kenya
- développer un vaccin contre une pneumonie bovine dévastatrice
- améliorer les débouchés économiques pour les femmes
Le Kenya est depuis longtemps le centre économique de l’Afrique de l’Est. Cependant, malgré des progrès économiques considérables au cours de la dernière décennie, la pauvreté et des inégalités persistent. Le bureau du CRDI à Nairobi est le point central des efforts du Centre en Afrique subsaharienne et il supervise les investissements dans 35 pays de la région.
Le soutien à la recherche que nous avons fourni au Kenya s’est concentré sur le développement rural, l’agriculture, la santé, l’éducation et l’adaptation aux changements climatiques.
Nous avons aussi mis l’accent sur la recherche en économie, afin d’approfondir les débats sur les questions économiques et de favoriser la prise de décisions fondées sur des données probantes. Nous avons contribué à la création du Consortium pour la recherche économique en Afrique (AERC), établi à Nairobi. Maintenant un organisme public indépendant, le Consortium tente de remédier à la pénurie de chercheurs en économie en Afrique subsaharienne. Des centaines d’économistes y ont obtenu leur diplôme de maîtrise ou de doctorat, et ils constituent des personnes influentes qui contribuent à leurs économies nationales respectives en œuvrant au sein d’administrations publiques de la région, du secteur privé et des universités.
Solution numérique pour la paix
Des chercheurs ont découvert qu’un conflit meurtrier survenu au Kenya en 2012 entre agriculteurs et bergers nomades était en grande partie alimenté par des rumeurs. Pour éviter que cela ne se reproduise, l’organisme canadien Sentinel Project et l’incubateur de technologie iHub de Nairobi ont lancé Una Hakika, une application mobile qui permet aux collectivités de signaler les rumeurs, d’en faire le suivi et de les dissiper. L’application a atteint environ 45 000 bénéficiaires dans le delta du fleuve Tana et elle est actuellement déployée dans le comté de Lamu et à Nairobi afin d’atteindre près d’un million de personnes.
Politique en matière de santé
Les technologies de l’information et de la communication renforcent progressivement le système de santé au Kenya. Grâce à notre financement, l’Institut kenyan de recherche médicale a généré les données probantes requises par le ministère de la Santé pour réviser la stratégie nationale en matière de cybersanté, élaborer la toute première politique sur la cybersanté et établir les lignes directrices et les normes relatives aux technologies mobiles en santé. Les interventions en santé sont maintenant mieux réglementées, protègent davantage les renseignements des patients et améliorent la santé de ces derniers.