Aller au contenu principal

Appel à propositions : Gérer les organisations pour les réseaux de recherche régionaux afin de favoriser un avenir de travail inclusif et durable

FutureWORKS: Compétences pour un avenir du travail durable et inclusif 

Date de lancement :  1er mai, 2023 

Les propositions complètes pour diriger un réseau de recherche régional, y compris un projet d’appel à propositions, doivent être reçues au plus tard le 26 juin 2023 à 23 h, heure normale de l’EDT ou HNE (GMT -5). 

Le Centre de recherches pour le développement international (CRDI) a le plaisir d’annoncer un appel à propositions complètes pour la sélection de pôles de recherche régionaux destinés à mettre en place et à diriger un réseau de recherche régional afin de renforcer les compétences et les politiques pour un avenir du travail qui fait la part belle à l’inclusion et à la durabilité. 

À propos du CRDI, des divisions de programme et des axes 

Le CRDI est une société d’État créée en 1970 par le Parlement du Canada. Le CRDI soutient et renforce les capacités des personnes ainsi que des établissements et organismes des pays en développement d’exécuter les travaux de recherche qu’ils estiment les plus urgents. Il travaille avec des chercheures et chercheurs et des personnes utilisatrices de la recherche afin de les aider à relever les défis de l’heure dans leur pays et à contribuer à l’avancement de leur discipline à l’échelle mondiale. 

La stratégie décennale du Centre, la Stratégie 2030, fait valoir la vision du CRDI à l’égard d’un monde davantage durable et inclusif, et prévoit la mission suivante pour le Centre : le CRDI sera un chef de file de la recherche pour le développement, en investissant dans la recherche et l’innovation de haute qualité, en favorisant la mutualisation des connaissances et en mobilisant des alliances pour des sociétés plus durables, plus prospères et plus inclusives. (Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter la Stratégie 2030 du CRDI.) 

Dans le cadre de cette stratégie, nous avons défini les cinq programmes suivants qui façonneront les interventions du CRDI au cours de la prochaine décennie – faire du savoir un outil en vue d’améliorer les conditions de vie dans les pays en développement : 

  • Systèmes alimentaires résilients au climat 
  • Gouvernance démocratique et inclusive 
  • Éducation et sciences  
  • Santé mondiale  
  • Économies durables et inclusives 

L’égalité des genres et l’inclusion sont au cœur de l’ensemble de nos programmes.  

Cet appel est une initiative conjointe des programmes Éducation et sciences et Économies durables et inclusives. Il vise à tirer parti des investissements précédents du CRDI dans les domaines de l’avenir du travail, de l’émancipation économique des femmes et du renforcement des compétences pour créer une initiative multirégionale destinée à soutenir la recherche sur l’innovation afin d’améliorer les compétences pour l’avenir du travail et de promouvoir le travail décent. 

Aperçu de l’appel 

Contexte et justification

La promotion d’un développement inclusif et durable et la gestion de l’avenir du travail sont aujourd’hui plus que jamais arrimées. Quelque 85 % de la population mondiale en âge de travailler vit dans les pays du Sud. Cette proportion augmentera, ce qui accentuera l’urgence de créer de nouveaux emplois de meilleure qualité et de développer des compétences adaptées, tout en luttant contre les changements climatiques. 

Des évolutions démographiques aux progrès et ruptures technologiques en passant par les changements climatiques, des forces puissantes bouleversaient déjà le monde du travail avant même l’apparition de la pandémie de COVID-19. La crise sanitaire a encore accéléré la présence du numérique, les nouvelles méthodes de travail, l’économie des emplois temporaires et l’automatisation. À ces changements s’ajoutent la réalité des changements climatiques et les transitions vers des économies à faibles émissions de carbone, qui engendreront des bouleversements des structures économiques tels que nous n’en avons connu auparavant. 

Ces facteurs peuvent également peser sur la participation au marché du travail et les résultats, ce qui a des répercussions disproportionnées sur les femmes et les jeunes marginalisés. Les personnes à la recherche d’un emploi ou d’un meilleur emploi et les membres du gouvernement désireux d’exploiter leur capacité à produire des résultats positifs en matière d’emploi au moyen du développement des compétences, de l’enseignement et de la formation techniques et professionnels (EFTP) et de l’éducation et de la formation tout au long de la vie sont demandeurs. Malheureusement, de nombreux pays à faible revenu ne sont pas armés pour tirer pleinement parti de certaines des possibilités qui accompagnent ces défis.  

Les répercussions des changements climatiques, de la transition vers des économies à faibles émissions de carbone et des progrès technologiques au travers de l’usage du numérique sur l’avenir du travail variera d’une région à l’autre en fonction de conditions telles que la taille et la prévalence de l’économie informelle, les tendances démographiques, les degrés de productivité des différents secteurs, la qualité et la nature des emplois existants, et l’évolution du commerce international. Une fois encore, les répercussions de ces changements sur l’avenir du travail dépendront des stratégies et des politiques mises en œuvre par les pays pour tirer parti de ces transitions, en limiter les effets nocifs et en mutualiser les bénéfices de manière inclusive et équitable au sein de la population tout entière.

Au-delà de la quantité, la qualité des emplois existants est importante. Dans l’ensemble, l’Organisation internationale du Travail (OIT) estime que plus de 60 % de la population mondiale en âge de travailler travaille dans le secteur informel, un pourcentage qui est même plus élevé dans les économies à faible revenu. Les femmes et les jeunes sont plus susceptibles d’occuper des emplois informels, de faible qualité, mal rémunérés, précaires et ne donnant pas accès à des systèmes de protection sociale. Les moteurs actuels de la transformation de l’économie, comme l’IA et les changements climatiques, peuvent donner de l’ampleur et exacerber ces inégalités, créant ainsi à la fois des personnes gagnantes et perdantes. En l’absence d’efforts délibérés et d’interventions politiques visant à orienter les transitions et à en atténuer les effets, de nombreuses femmes et de nombreux jeunes pourraient être soumis à une plus grande précarité en matière d’emploi. Le fait de doter les travailleuses et travailleurs de compétences qui ne sont pas seulement adaptées aux secteurs en croissance et pertinents, mais aussi à la formation tout au long de la vie et à l’adaptabilité, peut augmenter les possibilités des nouveaux arrivants sur le marché du travail. Parallèlement, le renforcement des systèmes de protection sociale soutiendra les travailleuses et travailleurs déplacés et leur permettra de se former à nouveau en acquérant les qualités recherchées afin de favoriser une transition centrée sur les travailleuses et travailleurs.

Les systèmes de perfectionnement des compétences et de formation mettent depuis longtemps l’accent sur la transition entre l’école et le travail et sur la préparation des personnes nouvellement arrivées sur le marché du travail aux emplois disponibles. Si la consultation des pouvoirs publics et du secteur privé est un élément important, un fossé sépare souvent les besoins réels ou futurs des priorités actuelles du système de formation. Les politiques conçues afin d’atteindre les objectifs en matière d’émissions ou pour améliorer la concurrence au sein de chaînes d’approvisionnement particulières, par exemple, sont souvent mises en œuvre sans tenir compte de l’infrastructure existante en matière d’éducation et de compétences. Le potentiel de transformation qui découle des technologies avancées et de la présence du numérique ainsi que les pressions exercées pour éliminer les émissions de carbone renforcent la nécessité de mettre au point des systèmes de compétences en mesure de s’adapter à ces changements et qui préparent les travailleuses et travailleurs à la mobilité professionnelle, plutôt qu’à des professions ou à des tâches particulières. De même, il est nécessaire de soutenir des systèmes de protection sociale plus réactifs qui tiennent compte de ces changements afin de favoriser les emplois de qualité et d’atténuer les effets négatifs sur les personnes dont le métier évolue ou disparaît. 

Les questions clés à aborder au moyen de la recherche au sujet de la mise en œuvre comprennent la façon dont les technologies numériques de pointe, comme l’IA générative, et la transition vers des économies à faible émission de carbone ont des répercussions sur l’emploi, quelles sont les compétences et les politiques nécessaires pour favoriser des emplois résilients et de qualité, en particulier pour les femmes et les jeunes, et quel est le rôle des programmes éducatifs formels et informels et des institutions du marché du travail pour contribuer à ce processus. 

Principaux objectifs 

Cette initiative soutient une recherche de qualité, innovante et adaptée au genre qui aborde les principaux défis et possibilités de l’avenir du travail afin de perfectionner compétences, de renforcer la protection sociale et de promouvoir le travail décent.  

Objectifs spécifiques : 

Soutenir la recherche menée dans les pays du Sud portant sur les répercussions des avancées technologiques numériques, comme l’IA et les transitions à faible intensité de carbone à l’égard de l’avenir du travail et proposer des solutions politiques dans le domaine de l’innovation. 

Favoriser les réseaux de partage des connaissances et d’apprentissage par les pairs, en développant des pôles de recherche portant sur l’avenir du travail dans les régions où le CRDI est présent. 

  • Soutenir la mobilisation des connaissances en vue de leur utilisation en impliquant les décisionnaires politiques, les parties prenantes du secteur privé, la société civile et les personnes représentantes des travailleuses et travailleurs dans l’ensemble de l’écosystème des compétences afin de contribuer à l’élaboration conjointe et à l’utilisation de données probantes dans la prise de décision, ainsi qu’à la généralisation des bonnes pratiques.  

Pour contribuer à la réalisation de ces objectifs, les pôles doivent soutenir les priorités suivantes : 

Favoriser une recherche de qualité : Mettre au point un programme de recherche intégré qui analyse l’ampleur et les facteurs de perturbation des marchés du travail et la contribution de la formation et des politiques publiques afin de favoriser l’inclusion sur le marché du travail. La recherche devrait permettre de relever les défis de l’offre de travail en dotant les femmes et les jeunes des compétences qui leur permettront d’occuper les emplois de demain; les défis de la demande en créant de plus grandes possibilités économiques pour les femmes et les jeunes; les défis de la liaison en mettant les jeunes et les femmes en contact avec l’industrie afin d’améliorer les possibilités économiques; et débloquer des opportunités d'emploi vertes et décentes, investir dans de nouvelles compétences, inclure les travailleurs et les communautés dans une trajectoire de développement à faible émission de carbone. 

Piloter des stratégies de formation et de renforcement des capacités : Promouvoir le perfectionnement des chercheures et chercheurs de la prochaine génération (formation de niveau maîtrise, de doctorat, ou de postdoctorat, et ceux dans les établissements d’enseignement professionnel). Renforcer la capacité des entreprises, des associations sectorielles, des établissements de formation et d’enseignement professionnel et des pouvoirs publics à comprendre les nouvelles données et à les mettre à profit, au travers d’une série d’activités (participation à des projets de recherche sur la mise en application, ateliers, formations, dialogues politiques, apprentissage par les pairs, par exemple), et des mesures appropriées de reconversion professionnelle nécessaires pour favoriser une transition juste. 

  • Favoriser une mise en réseau durable et des partenariats intersectoriels : Mettre en place et maintenir un réseau de recherche fonctionnel qui transcende les frontières et les disciplines, et est informé par des parties prenantes non universitaires et se mobilise avec elles. Mener des activités axées sur l’apprentissage par les pairs et l’échange de connaissances et favoriser la collaboration au sein des projets.  
  • Assurer la mobilisation des connaissances : Aider à positionner les décisionnaires politiques, les parties prenantes du secteur privé, la société civile et les personnes représentantes des travailleuses et travailleurs dans l’ensemble de l’écosystème des compétences afin d’utiliser des données probantes dans la prise de décision et de mettre à l’échelle les bonnes pratiques par rapport à la poursuite par les pays d'une économie à faible émission de carbone. 

Les pôles détermineront précisément leur rôle et leur structure. Les organismes proposés fourniront des informations sur la manière dont ils apporteront une valeur ajoutée aux réseaux régionaux afin de s’assurer que leurs résultats et leurs extrants sont supérieurs à la somme des projets de recherche individuels. 

Les pôles joueront un rôle important dans le cadre d’un réseau mondial d’organismes soutenus par le CRDI qui travaillent à l’égard de compétences en vue de créer un avenir de travail davantage inclusif et durable. Cela signifie que les pôles sont censés travailler les uns avec les autres, et pas seulement de manière indépendante, dans le but d’atteindre des objectifs communs définis dans le cadre d’une théorie du changement mutualisée. À titre d’exemple, nous prévoyons qu’il sera nécessaire pour les pôles de réfléchir collectivement à des questions cruciales comme les approches de l’égalité des genres et de l’inclusion, ainsi que les défis communs liés aux facteurs de changement et les possibilités de mise en œuvre des politiques. 

Exemples de questions de recherche 

Les points suivants sont indicatifs des types de questions et d’activités de recherche concernées. Les soumissionnaires doivent définir des priorités qui tiennent compte du contexte dans leur proposition : 

À l’égard de la compréhension des moteurs et des répercussions de l’évolution des marchés du travail pour les personnes les plus vulnérables dans le cadre des changements climatiques et de la transformation des technologies et du numérique : 

  • Quels sont les secteurs ou professions dans lesquels les tâches professionnelles évoluent rapidement, pourquoi et quelles en sont les conséquences?  
  • Dans quelle mesure la « plateformisation » (le fait de mettre en contact direct des personnes entre elles) influe-t-elle sur les obstacles structurels à l’égalité des genres, tels que l’économie des soins, et comment peut-elle être mise à profit pour accélérer le changement en faveur de la règle des 5 R? 
  • Quel rôle l’IA peut-elle jouer pour refondre l’avenir du travail dans les économies très informelles et dans les environnements où la majorité des PME n’ont pas adopté les technologies numériques? 
  • Quels sont les besoins en compétences des femmes, des jeunes et des groupes marginalisés dans une trajectoire de développement à faible émission de carbone dans différentes juridictions locales? 

À l’égard de l’examen du rôle de l’éducation et de la formation dans la préparation et l’anticipation des besoins du marché du travail de manière inclusive et adéquate : 

  • Quel est le rôle et le potentiel des programmes et politiques d’éducation formelle et informelle, y compris, mais sans s’y limiter, l’enseignement et la formation techniques et professionnels (EFTP), dans les stratégies de mise à l’échelle des établissements en vue de favoriser le perfectionnement et le recyclage professionnel? 

À l’égard du soutien des cadres politiques informés par des données régionales contextuelles : 

  • Quels nouveaux ensembles de compétences, cadres politiques et réglementations sont nécessaires pour promouvoir des emplois de qualité et sûrs et renforcer la mobilité économique face aux transformations climatiques et technologiques. Comment leur acquisition se fait-elle en fonction du genre? 
  • Par exemple, comment les systèmes de protection sociale peuvent-ils être adaptés et mis à profit pour répondre à l’évolution des formes de travail et garantir une protection efficace aux travailleuses et travailleurs les plus vulnérables, y compris ceux qui sont en transition et qui saisissent de nouvelles occasions? 
  • Quelles sont les principales lacunes dans les connaissances sur les impacts des options politiques à faible émission de carbone sur l'inclusion, en termes d'impacts sur les femmes, les jeunes et les groupes marginalisés? 

Champ d’application indicatif pour les pôles de recherche régionaux 

Nous recherchons deux pôles en Afrique subsaharienne – un pour couvrir l’Afrique de l’Est et du Sud et un pour couvrir l’Afrique de l’Ouest et du Centre – et un en Amérique latine et aux Caraïbes (région ALC), en Asie et au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (région MOAN). Grâce à un modèle « en étoile », les questions essentielles relatives à la création de systèmes de développement des compétences qui favorisent la mobilité économique et la préparation ou l’adaptation à l’avenir seront définies par région afin de garantir un ancrage contextuel.

Les personnes responsables des pôles seront sélectionnées par le CRDI en tant qu’uniques bénéficiaires de la subvention. La personne responsable indiquée sera responsable de l’octroi de subventions secondaires à d’autres organismes en temps voulu. Les pôles concevront et lanceront des appels à propositions qui répondront aux réalités thématiques et régionales, en s’appuyant sur l’ensemble des données probantes soutenues par le CRDI et sur les questions de recherche proposées ci-dessus. Les projets sélectionnés par voie de concours seront financés et gérés par les pôles de chaque région. En vue de l’élaboration des appels à propositions, le CRDI organisera un atelier avec tous les pôles de recherche régionaux sélectionnés afin d’harmoniser le processus et d’aider les pôles à achever leurs méthodes d’appel à propositions.

Les pôles doivent sélectionner des sous-groupes, par voie de concours, qui proposent des initiatives de recherche innovantes et sensibles à la dimension de genre afin d’améliorer les compétences et la qualité du travail futur. Les approches intersectionnelles en matière de genre devraient être au cœur de la conception des réseaux de recherche régionaux et des questions de recherche, l’objectif étant de centrer l’analyse sur les groupes exclus ou mal desservis. 

Les principales responsabilités du pôle sont les suivantes 

  • Contribuer à l’élaboration d’une théorie du changement à l’échelle de l’initiative, y compris les objectifs, les résultats et les extrants escomptés, et assurer le suivi des indicateurs. Les pôles seront invités à proposer un plan de travail et une théorie du changement.  
  • Élaborer et gérer un appel à propositions ouvert afin de sélectionner et de financer des projets de recherche appliquée qui répondent aux objectifs de l’initiative et aux priorités régionales.  
  • Gérer des projets sélectionnés d’une durée maximale de quatre ans, en fournissant un soutien technique et administratif et en assurant le suivi du projet. Soutenir toutes les activités relatives à l’initiative pendant ses cinq années d’existence.  
  • Assurer le contrôle de la qualité de la recherche produite par les membres du réseau, en fournissant un soutien et des conseils pour améliorer la qualité et le positionnement en vue de l’utilisation. 
  • Veiller à ce que l’analyse de genre soit intégrée dans tous les aspects des projets de recherche appliquée et tout au long du cycle du projet, notamment en garantissant une expertise pluridisciplinaire et la diversité des genres au sein des équipes.  
  • Favoriser la mise en place d’un réseau entre des équipes sélectionnées au sein des pôles régionaux et entre eux, afin d’assurer l’échange de connaissances et la collaboration croisée.  
  • Soutenir le positionnement stratégique des résultats auprès des décisionnaires clés, y compris les efforts de synthèse, en participant et en organisant des occasions de mobilisation principales tout au long du cycle de vie de l’initiative, et pas seulement à la fin.  
  • Assurer un suivi adéquat des projets, tant sur le plan technique que financier, rendre compte des progrès réalisés au CRDI et contribuer à un cadre de suivi et d’apprentissage à l’échelle de l’initiative. Si des évaluations externes sont commandées, les pôles doivent contribuer activement à ce processus.  

Les éléments ci-dessus sont des éléments essentiels du rôle de chaque pôle de recherche régional, mais chaque pôle élaborera un cahier des charges complet reflétant les priorités de l’initiative, ainsi que l’expertise, les intérêts et les besoins régionaux et thématiques des pôles. Comme indiqué, une théorie du changement à l’échelle de l’initiative sera élaborée en collaboration par tous les membres. Le souhait des pôles est de renforcer la cohésion entre les projets et de veiller à ce qu’ils établissent des liens croisés qui dépassent la somme des résultats des projets individuels.  

Les pôles devront travailler les uns avec les autres, en facilitant et en participant au partage des connaissances et aux occasions d’apprentissage par les pairs, et en participant aux occasions de mobilisation stratégique qui se présenteront. Dans le cadre de l’initiative, un organisme chargé de l’application des connaissances, du suivi et de l’apprentissage sera sélectionné afin de soutenir cette fonction dans l’ensemble des pôles et contribuer à faire progresser les efforts d’application et d’apprentissage pour l’ensemble de l’initiative. Les pôles seront également chargés de faciliter la production, la communication et la commercialisation des extrants de recherche issus du réseau et assurer la publication de la recherche sur des supports appropriés, conformément à la politique de libre accès du CRDI.  

Financement et durée 

Les pôles de recherche régionaux peuvent soumettre des demandes de budget jusqu'à un maximum de 1 700 000 CA$. 

Le CRDI prévoit de financer cinq pôles de recherche régionaux, en fonction de la qualité des demandes présentées, dans les régions suivantes : Asie, Afrique subsaharienne (2), région MOAN et région ALC. La durée de l’initiative est d’au plus cinq ans, y compris toutes les activités de recherche et le rapport final. 

Le CRDI se réserve le droit de financer des propositions supplémentaires dans le cadre de cet appel si ou quand des fonds supplémentaires sont disponibles.  

Le CRDI n’est pas tenu de verser des fonds avant que la personne ayant soumis une proposition n’ait retourné l’accord de subvention signé au CRDI.  

Toutes les subventions sont tributaires de la mise à la disposition du CRDI de fonds suffisants par le Parlement du Canada. 

Le CRDI se réserve le droit d’annuler cet appel à propositions à tout moment et sans préavis ou, à sa discrétion, d’accorder la totalité des subventions ou de n’en accorder aucune. 

Critères d’admissibilité 

Seules les propositions qui satisfont aux critères d’admissibilité seront prises en compte. Les critères d’admissibilité suivants s’appliquent : 

  • Cet appel invite les organismes individuels ou les consortiums ayant leur siège dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire (PFR-PRI) de la région concernée (région MOAN, région ALC, Asie, Afrique subsaharienne) à soumettre des propositions. S’il s’agit d’un consortium, il doit être composé d’organismes travaillant dans les régions concernées.  
  • Cet appel à propositions est ouvert aux organismes de recherche à but non lucratif et aux établissements d’enseignement supérieur. Les consortiums peuvent impliquer des agences gouvernementales et des agences des Nations Unies, mais ces partenaires ne sont pas admissibles en tant qu’organisme demandeur principal ou pour l’inclusion des coûts salariaux. Les personnes à titre individuel ne sont pas admissibles. 
  • Les organismes internationaux ayant des bureaux dans les PFR-PRI et jouant un rôle de premier plan dans cette proposition sont admissibles. 
  • Une expérience avérée dans la conduite et le soutien d’une recherche de haute qualité dans le domaine de l’avenir du travail, avec de nombreuses publications à la clé. 
  • Une connaissance avérée des priorités régionales dans le domaine de l’avenir du travail est indispensable. 
  • Grande capacité avérée à soutenir des réseaux ou des partenaires, y compris une expérience avérée dans la promotion de l’échange de connaissances et des occasions d’apprentissage, à la fois de manière virtuelle et en personne.  
  • Expérience démontrée par des publications dans la conduite d’analyses de genre et l’intégration des considérations de genre, d’équité et d’inclusion dans toutes les activités du projet.  
  • Capacités administratives avérées, y compris une expertise démontrée dans la gestion de projets de recherche, la capacité à débourser des fonds à d’autres organismes et dans différents pays.  
  • Capacité à travailler en anglais ainsi que dans les langues de travail de la région (p. ex. l’espagnol pour la région ALC, le français pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre). La connaissance d’autres langues est estimée comme un atout. 
  • Les organismes demandeurs doivent avoir un statut juridique indépendant (ou « personnalité juridique ») et être en mesure de passer des contrats en leur nom et en leur nom propre, de recevoir et d’administrer des fonds et d’avoir l’autorité nécessaire pour diriger les activités du projet proposé. Les organismes demandeurs doivent être en mesure de démontrer leur statut juridique par des documents écrits. Le statut juridique ne sera examiné que si et quand les organismes demandeurs sont sélectionnés après le processus d’évaluation.  
  • Seules les demandes complètes sont admissibles.  

Attentes à l’égard des pôles de recherche régionaux 

Les pôles de recherche doivent se conformer aux considérations suivantes dans la conception et la gouvernance du réseau de recherche dont ils favoriseront la mise en œuvre. La manière dont cela sera fait doit être reflétée dans la proposition elle-même : 

A) Favoriser la recherche de haute qualité porteuse d’impact par une approche en réseau 

Évaluée en fonction des quatre dimensions de qualité suivantes (pour de plus amples renseignements, voir le cadre Qualité de la recherche Plus [QR+] du CRDI) : 

  1. Rigueur scientifique : degré selon lequel la proposition démontre des normes acceptées de mérite technique pour son domaine et sa discipline. Cela implique une évaluation de la qualité structurelle du projet, y compris les éléments suivants : l’étude est encadrée par l’examen des connaissances actuelles à l’égard de la question et des spécificités régionales, une présentation claire des questions de recherche et de la méthodologie, ainsi qu’un rapport et un partage des connaissances bien pensés. 

  1. Légitimité de la recherche : degré selon lequel la proposition tient compte des préoccupations et des idées des parties prenantes concernées et aborde les conséquences environnementales potentielles. Le CRDI a défini trois sous-dimensions en vue d’évaluer la légitimité de la recherche proposée : 

    • Prendre en compte les conséquences potentiellement négatives – pertinence des stratégies proposées en vue de faire face au risque de conséquences négatives inhérent au processus de recherche ou à des résultats attendus.  

    • Égalité des genres et inclusion – [voir B) ci-dessous]. 

    • Mobilisation du savoir local – degré selon lequel la proposition est ancrée dans le contexte, par rapport à l’échelle pour laquelle la recherche est conçue (communautaire, nationale, régionale ou mondiale).  

  2. Importance de la recherche : degré selon lequel la valeur des questions de recherche pour les personnes utilisatrices et les utilisations prévues. Le CRDI a défini deux sous-dimensions afin d’évaluer l’importance de la recherche : 

    • Originalité – degré selon lequel le potentiel de contribution à la théorie ou à la pratique en matière d’innovation dans la production de nouvelles connaissances par rapport à l’état actuel du domaine de recherche ou du contexte.  

    • Pertinence – degré selon lequel la conception de la recherche proposée et les résultats et extrants attendus répondent à des problèmes sociaux ou environnementaux existants.  

  3. Positionnement aux fins d’utilisation : degré selon lequel la conception du projet comporte un plan de partage des connaissances qui renforcera la probabilité d’utilisation et qui sera porteur d’impact. Le CRDI a défini deux sous-dimensions pour évaluer le positionnement aux fins d’utilisation : 

    • Mobilisation des personnes utilisatrices – degré selon lequel la proposition a intégré des plans visant à établir des liens significatifs et bidirectionnels avec les personnes utilisatrices des connaissances visés aux étapes appropriées du processus de recherche.  

    • Ouverture et capacité d’action – degré selon lequel les plans de la proposition pour la mutualisation des données et des résultats de la recherche sont pertinents et réalisables. Il s’agit notamment de savoir dans quelle mesure le plan de partage des connaissances a pris en compte l’adaptation des produits pour qu’ils soient opportuns, utiles, compréhensibles et attrayants pour les personnes utilisatrices des connaissances, ainsi que de suivre les conseils sur la nécessité d’un plan de gestion des données.  

B) Éléments à prendre en compte à l’égard de l’égalité des genres et de l’inclusion du CRDI 

Le CRDI s’efforce d’assurer l’égalité dans tous les aspects de son travail. Nous soutenons la production de connaissances qui s’attaquent aux systèmes qui perpétuent les inégalités en fonction de l’identité. Ces connaissances peuvent provenir de personnes de divers genres, de communautés différentes, et dont l’histoire et les expériences varient. Les inégalités sont présentes à travers de multiples catégories d’identité qui se recoupent, y compris, mais sans s’y limiter : le genre, la sexualité, l’âge, la classe sociale, la race, la caste, l’origine ethnique, le statut de citoyen, la religion et les aptitudes. L’adoption d’une approche intersectionnelle de l’égalité des genres reconnaît ces différences et estime la diversité comme un élément central pour faire progresser l’égalité. Étant donné que l’inégalité entre les genres constitue un obstacle important dans toutes les dimensions de la diversité, le CRDI fournit des efforts particuliers en vue de s’assurer que son travail favorise l’égalité des genres et l’inclusion.  

Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter la Déclaration en matière d’égalité du CRDI

Par conséquent, les propositions doivent démontrer comment l’égalité et l’inclusion des genres seront promues et adoptées en utilisant une approche intersectionnelle en ce qui concerne les éléments suivants : (i) la composition de l’équipe et les organismes qui la composent et (ii) la conception et la mise en œuvre des activités de recherche proposées.  

C) Le leadership des pays du Sud 

Le CRDI a pour mandat de promouvoir un développement inclusif dans les pays du Sud. Les projets menés par des chercheures et chercheurs des pays du Sud seront privilégiés.  

D) Libre accès et plan de gestion des données 

Les organismes demandeurs financés par ce programme devront se conformer à la politique de libre accès du CRDI et à l’énoncé des principes des données ouvertes du CRDI. Les organismes demandeurs doivent soumettre un plan de gestion des données de l’étape 1 et s’assurer que les membres du réseau ont mis en place des plans de gestion des données. Les modèles de plan de gestion des données (PGD) peuvent être consultés ici.

D) Exigence en matière de collaboration en réseau 

Les pôles devront participer à plusieurs activités dans le cadre de l’ensemble de l’initiative « L’avenir du travail » du CRDI. Il peut s’agir d’événements ou de conférences qui ne sont pas encore précisés. Les pôles doivent prévoir un budget pour des déplacements supplémentaires pour les membres de l’équipe ou du consortium, afin de couvrir environ deux déplacements internationaux pour les personnes représentantes du pôle. Cela ne devrait pas dépasser 3 % du budget. Les personnes membres du réseau sélectionné devront également participer à l’ensemble du réseau et leur budget devra en tenir compte.  

E) Le partage et la mise à l’échelle des connaissances 

  1. Partage des connaissances 
    • L’un des principaux objectifs de la Stratégie 2030 du CRDI est de partager les connaissances en vue de leur plus grande application et utilisation – en augmentant la portée et les retombées que les recherches soutenues par le CRDI ont pour trouver des solutions et influencer les programmes de développement nationaux, régionaux et mondiaux, notamment en synthétisant et en communiquant les résultats.  
    • Les organismes demandeurs doivent expliquer comment leur proposition répond à un besoin émergent, à une lacune dans les connaissances ou à une demande, et ils doivent faire preuve d’intentionnalité et cerner les possibilités de faire passer les connaissances (données probantes issues de la recherche) à l’action (changements relatifs aux politiques, à la société et aux comportements, etc.) Les personnes membres du réseau doivent également élaborer des plans de mise en œuvre des politiques avec le soutien du pôle. 

Les propositions doivent comprendre une stratégie de partage des connaissances qui précise les principales personnes utilisatrices des connaissances et qui décrit l’approche prévue pour faire participer ces parties prenantes stratégiques (idéalement tout au long du processus de recherche) afin de soutenir l’adoption et l’utilisation de la recherche ou d’en accroître les retombées (en optimisant les retombées au-delà des limites initiales prévues du projet). Il est à noter que le CRDI prévoit appuyer la mise en œuvre de plans de partage des connaissances qui sont intégrés aux propositions de projet – à condition que les ressources requises soient clairement décrites, appropriées et intégrées au budget de l’ensemble du projet. 

  1. Mise à l’échelle des répercussions 

    • Lorsque les questions de recherche ou les orientations proposées par les pôles mettent l’accent sur l’élargissement des répercussions, l’approche de la mise à l’échelle de la science du CRDI se concentre sur la mise à l’échelle des répercussions plutôt que sur l’élargissement d’actions ou d’innovations particulières. Cela signifie qu’il n’est pas nécessairement question de mise à l’échelle verticale ou horizontale, car des extrants ou des actions supplémentaires ne mènent pas toujours à de meilleures retombées. Viser des retombées mises à l’échelle de manière optimale nécessite de trouver un juste équilibre entre les multiples dimensions des retombées, notamment l’équité, la durabilité, la variété et l’ampleur. Vous pouvez vous référer au guide Mettre à l’échelle : Un guide pratique pour les chercheurs pour des conseils sur cette approche.  

Bien qu’il ne soit peut-être pas possible de traiter de tous ces éléments à prendre en compte au même degré, leur intégration et leur inclusion dans les propositions seront un élément essentiel du processus d’évaluation. 

Processus de soumission 

Les organismes demandeurs doivent soumettre une demande électronique au moyen de la plateforme SurveyMonkey Apply à partir du lien suivant avant la date limite.

  • Les propositions complètes doivent être reçues au plus tard le 26 juin 2023 à 23 h, heure normale de l’Est, ou HNE. Les propositions reçues après la date limite ne seront pas prises en compte. 
  • Les propositions peuvent être soumises en anglais ou en français. 

Un accusé de réception de la proposition soumise sera envoyé à toutes les candidatures dont la proposition aura été reçue avant la date et l’heure de clôture. 

Format et exigences des propositions 

Le formulaire de demande pour cet appel à propositions comprend 11 champs que les organismes demandeurs devront remplir, en tenant compte du nombre maximum de caractères alloués par question.  

Section 1. Coordonnées 

Veuillez fournir les coordonnées de l’organisme demandeur principal et de la personne proposée pour diriger le pôle, ou de la chercheure ou du chercheur principal. Il s’agit de l’adresse électronique, du numéro de téléphone, de l’adresse de l’organisme demandeur principal et d’un lien vers le site Web de l’organisme (le cas échéant). Veuillez également indiquer le nom d’autres membres du pôle (organismes et sites Web). 

Dans la section de téléchargement de documents, vous devez soumettre le CV de la personne responsable du pôle ainsi que celui d’au plus cinq autres membres du personnel choisis pour mener des activités clés au sein du pôle. C’est vous qui déciderez des personnes à inscrire sur la liste, en veillant à ce qu’elles présentent un éventail complet de compétences et de qualifications correspondant aux résultats escomptés par les pôles, comme ils sont mentionnés dans le document d’appel du CRDI. Veuillez joindre tous les CV en une seule pièce jointe au format PDF.  

Section 2. Résumé (400 mots) 

Veuillez fournir un court résumé du projet, comprenant la vision et les objectifs du réseau que vous proposez de mettre en place. Il devrait être rédigé clairement pour un public non technique. Évitez les acronymes et le jargon technique. Présentez le problème de développement, le but et les objectifs du projet ainsi que les résultats attendus sous forme d’extrants et de résultats.  

Section 3. Programme de recherche et justification (1 850 mots) 

Cette section décrit la portée et la justification du programme de recherche proposé que le pôle régional de recherche cherche à faire avancer. Les questions de recherche prioritaires doivent être présentées et discutées dans le contexte des lacunes en matière de recherche; elles doivent également fournir un aperçu du corpus de recherche lié aux problèmes et indiquer les lacunes que le réseau propose de combler.  

Pour montrer l’importance des problèmes, cette section doit donner un aperçu détaillé de la dynamique et du contexte régionaux et examiner comment le réseau de recherche proposé se situe à l’intersection des compétences pour l’avenir du travail et de la nature changeante du travail résultant des changements climatiques et des transformations technologiques. Elle doit examiner l’importance sociale et économique des problèmes, leur ampleur et la manière dont la recherche contribuera à les résoudre, ainsi que la nécessité de renforcer les capacités de recherche et les liens avec les politiques dans les domaines de recherche proposés.  

Section 4. Objectifs (400 mots) 

Il faut énoncer dans cette brève section l’objectif général et les objectifs spécifiques de la recherche et du réseau. L’objectif général correspond aux objectifs de développement que l’on souhaite atteindre au moyen du réseau de recherche. Les objectifs spécifiques doivent indiquer les types de connaissances à produire par les équipes de recherche sélectionnées pour faire partie du réseau, les publics à atteindre et les formes de capacité à renforcer, et s’harmoniser avec les objectifs énoncés dans le présent appel. C’est en fonction de ces objectifs que la réussite du projet sera mesurée. Utilisez des verbes d’action. Dans cette section, veuillez également indiquer le nombre de sous-subventions que vous envisagez d’accorder aux établissements membres du réseau.  

Section 5. Méthodologie (6 250 mots) 

Décrivez, sous la forme d’un projet d’appel à propositions par voie de concours, votre plan pour mettre en place, soutenir et gérer le réseau de recherche régional, y compris les priorités thématiques et la manière dont vous les validerez. Cette section devrait dresser la liste des principales questions de recherche auxquelles le réseau cherchera à répondre et montrer comment elles seront traitées de la manière la plus rigoureuse possible. Il faut indiquer clairement les activités que l’on compte mener et comment elles contribueront à atteindre chaque objectif et établir le budget en fonction de ces activités. La méthodologie du réseau et le projet d’appel à propositions devraient aborder les détails suivants, le cas échéant : 

  • Priorités du réseau. Fournir un contexte solide décrivant la détermination des lacunes en matière de connaissances à combler au moyen du présent document de l’appel. Quelles sont les principales questions de recherche auxquelles cet appel devrait demander aux organismes demandeurs de répondre? Pourquoi les proposer en fonction des priorités thématiques et régionales? 
  • Développement et soutien du réseau. Discutez de l’ensemble des activités qui seront entreprises pour mettre en place et soutenir un réseau de recherche et d’innovation dans les pays des régions concernées. Cela doit refléter la structure et la gouvernance du réseau ainsi que les activités de suivi, évaluation et apprentissage envisagées. Cette section doit également comprendre une explication de la configuration du pôle pour les soumissionnaires, des résultats escomptés, de la théorie du changement et des activités proposées par le réseau. Cette section est l’articulation concernant ce que le pôle a l’intention de faire et doit détailler comment les projets sélectionnés sont censés contribuer et co-concevoir les activités et les objectifs proposés.  
  • Assistance technique et méthodologique aux membres du réseau. Indiquer comment les établissements du pôle soutiendront les membres sélectionnés du réseau dans des domaines comme l’analyse intersectionnelle, la transformation technologique et les changements climatiques, la communication en matière de recherche, l’éthique de la recherche, la conception et le développement de la recherche, le déploiement et l’adoption.  
  • Considérations au sujet de l’égalité des genres et l’inclusion. Indiquez comment les considérations ayant trait à l’égalité des genres et à l’inclusion seront intégrées au projet et comment la conception du réseau abordera les enjeux intersectionnels que rencontrent les femmes et les autres groupes marginalisés. Reportez-vous à l’annexe 1 pour en savoir davantage à ce sujet. Cela devrait être intégré dans l’appel à propositions ainsi que dans la mise en œuvre et le soutien du réseau. Nous prévoyons un espace supplémentaire pour vous permettre de présenter ces détails. 
  • Contribution à l’avancée des connaissances et des dialogues politiques. Discutez de l’ensemble des activités proposées par le pôle et les membres qui soutiendront l’application des connaissances en politiques et en actions dans les régions respectives. 
  • Modèle d’appel. Ce document doit détailler les principales questions pour les organismes demandeurs couvrant, au minimum, les critères suivants : questions de recherche proposées, méthodologie, risques et stratégies d’atténuation, protocoles d’éthique et de sécurité, suivi, évaluation et apprentissage, et partage des connaissances ou positionnement en vue de l’adoption de politiques à l’échelle du projet. Inclure toute autre idée ou considération innovante que vous estimez utile d’inclure dans le modèle d’appel, y compris les budgets et les calendriers proposés pour la mise en œuvre.  

Section 6. Genre, équité, inclusion et approches intersectionnelles (1 300 mots) 

Décrivez comment le pôle que vous proposez entend placer les considérations en matière de genre, d’équité et d’inclusion au centre de toutes les activités et approches. Cela comprend, sans s’y limiter, les questions de recherche classées par ordre de priorité, tous les aspects de la conception, de l’évaluation et du déploiement de l’appel, la composition de l’équipe, la création d’un réseau et les activités relatives au positionnement en vue de l’adoption, y compris la mobilisation stratégique et le travail de synthèse. Cet aspect central de l’initiative sur l’avenir du travail devrait être clairement représenté dans votre demande, mais nous créons un espace séparé pour vous permettre de présenter ces aspects plus en détail.  

Section 7. Favoriser l’apprentissage et le partage des connaissances (1 300 mots) 

Dans votre exemple de document d’appel, il vous a été demandé d’expliquer le fonctionnement de votre pôle, sa théorie du changement et les activités qu’il entreprendra. Dans cette section, vous pouvez présenter votre approche pour vous assurer que le pôle favorise la création de réseaux et le partage des connaissances entre les projets, et qu’il aide à positionner les résultats pour une utilisation locale et régionale. Détaillez les stratégies ou les activités que vous envisagez de mettre en œuvre au moyen du pôle, la manière dont vous comptez obtenir l’adhésion et la mobilisation durable des projets grâce à un suivi étroit, votre approche pour fournir des conseils sur l’utilisation des projets sur le plan individuel, et les résultats que vous proposez. Il peut s’agir d’extrants comme des documents de synthèse, des événements stratégiques et des sessions d’apprentissage. 

Section 8. Résultats et diffusion (1 300 mots) 

Décrivez les principaux extrants et résultats attendus de la recherche seront générés au sein de l’ensemble du réseau et la manière dont les résultats de la recherche seront diffusés ou mis en œuvre à l’échelle de l’initiative. Indiquez comment les résultats sont susceptibles d’être utilisés, quelles devraient être leurs répercussions (résultats) et quels sont les obstacles qui pourraient nuire à l’exécution de la recherche ou à l’utilisation finale des résultats.  

Décrivez la stratégie du pôle à l’égard des éléments suivants :  

  • L’intégration des thèmes de recherche pour promouvoir la cohérence et la qualité de la recherche.  
  • Le partage des connaissances et les principaux publics ou organismes que le pôle cherchera à impliquer.  
  • La mobilisation d’alliances entre partenaires universitaires et non universitaires. Expliquer qui le pôle cherche à impliquer, la manière de les impliquer et la raison d’être du partenariat avec les personnes ou les organismes cernés.  
  • Décrivez comment ces alliances et ces activités de partage des connaissances sont censées faire progresser les objectifs du réseau.  

Vous pouvez, si vous le souhaitez, présenter votre théorie du changement dans cette section. 

Il est important de garder à l’esprit la Politique de libre accès du CRDI et l’Énoncé des principes des données ouvertes lors de l’élaboration de votre plan de communication. Cela devrait comprendre non seulement les extrants de recherche eux-mêmes, mais aussi, dans la mesure du possible, les données créées et utilisées pour la formation et l’éducation. 

Section 9. Capacité organisationnelle et de gestion du pôle (1 500 mots) 

Donner une vue d’ensemble de la gestion du pôle, en tenant compte des éléments suivants : 

  • Leadership du pôle décrivant les rôles et responsabilités clés des personnes impliquées dans l’élaboration du programme de recherche et de partage des connaissances.  
  • La structure de gestion administrative, opérationnelle et financière du pôle, qui définit les principaux rôles et responsabilités en matière de communication, de planification, de suivi, de gestion financière, de gestion des connaissances et d’événements de partage des connaissances.  
  • La création et la participation d’un comité consultatif, s’il est prévu, en précisant son rôle, les contributions attendues et les relations avec l’équipe de gestion du pôle.  
  • L’implication et les degrés de participation attendus des partenaires non universitaires dans le cadre des activités proposées par le pôle ou de sa gestion. Les lettres de soutien des organismes cités en annexe seront évaluées.  

Décrivez comment le consortium que vous proposez, en particulier la personne responsable du pôle, possède l’expertise technique requise pour gérer un pôle, concevoir et mettre en œuvre une procédure d’appel par voie de concours, gérer les projets sélectionnés en fournissant des conseils intellectuels tout au long du cycle du projet, suivre les progrès et fournir les résultats escomptés. Mentionnez toute expérience antérieure de direction d’une modalité ou d’un mécanisme semblable de soutien à la recherche, ainsi que votre propre expérience de direction de la recherche portant sur l’avenir du travail.  

Décrivez comment l’organisme demandeur principal du pôle dispose des capacités administratives nécessaires pour absorber et débourser les fonds en temps voulu, gérer les projets sélectionnés, y compris la supervision financière, le suivi et les fonctions de production de rapports, et utiliser les fonds octroyés pour soutenir la création de réseaux et la mobilisation des personnes participantes au sein des projets. Mentionnez toute expérience antérieure en matière de gestion de fonds d’une ampleur ou d’une approche semblables.  

Section 10. Éthique de la recherche (400 mots) 

Veuillez préciser l’approche que vous proposez pour le contrôle de l’éthique de la recherche au sein du réseau.  

Les travaux de recherche doivent être effectués dans le respect de normes éthiques élevées, conformément aux principes d’éthique de la recherche en vigueur au CRDI. Le site de l’accord de subvention décrit davantage les normes éthiques applicables.  

Avant de commencer la recherche, les équipes devront obtenir l’approbation d’un organisme officiel d’éthique de la recherche, qu’il soit institutionnel ou national. Dans les contextes où il n’existe pas d’organismes institutionnels ou nationaux officiels d’éthique de la recherche, les propositions devront indiquer comment elles prévoient la mise en place d’un comité d’éthique pour le projet.  

Après l’approbation du projet par le CRDI, on s’attend à ce que les organismes retenus soumettent les protocoles d’éthique et de sécurité au CRDI, et à ce qu’ils surveillent et rendent compte des risques d’éthique et de sécurité et de leur gestion au fur et à mesure de la mise en œuvre de la recherche. 

Section 11. Calendrier du projet, budget, plan de gestion des données et autres documents institutionnels 

Un calendrier du projet ou un plan de travail doit être soumis et doit inclure une liste des extrants clés (événements ou produits livrables) et des objectifs qui peuvent être liés aux éléments inclus dans le budget du projet.  

Dans le cadre de ce processus de propositions, les organismes demandeurs devront également soumettre les documents suivants relatifs à leur établissement en annexe : 

  • Budget total dans la monnaie locale.  
  • À préparer et à soumettre sur la base du modèle de budget. 
  • À titre de guide, veuillez consulter les éléments budgétaires à prendre en compte.  
  • Par ailleurs, le CRDI ne verse aucune subvention au titre des charges d’exploitation de base, des fonds de dotation ou des installations appartenant à un district scolaire, un collège, une université ou un organisme de services aux personnes. Il n’octroie habituellement pas de subvention à des particuliers et n’investit pas dans des programmes. Il n’appuie aucun programme d’études offert par une école ou un collège en particulier. 
  • Veuillez indiquer clairement la proportion du budget qui sera utilisée pour les sous-subventions et le nombre de sous-subventions que vous envisagez d’accorder. 
  • Plan de gestion des données (consultez le guide Élaboration d’un plan de gestion des données : Guide à l’intention des demandeurs et des bénéficiaires de subventions
  • Établissements et personnel :  
  • Une copie de l’enregistrement légal ou corporatif de l’organisme auquel la personne qui a soumis la proposition est affiliée. 
  • Une attestation de la capacité de votre organisme à gérer une subvention de cette taille et de cette complexité (subventions les plus importantes gérées à ce jour, respect des exigences légales et des rapports des autres donateurs, capacité à gérer des tiers). 
  • Nom de la chercheure principale ou du chercheur principal (CP) proposé, des établissements de recherche et de l’équipe de recherche.  
  • Pour chaque membre de l’équipe de recherche principale, cela devrait comprendre des renseignements sur leur expertise respective et leurs travaux antérieurs dans ce domaine. 
  • En annexe, des lettres d’engagement des établissements dirigeants et collaborateurs intéressés par la participation, ainsi qu’une description de la manière dont les différents partenaires, parties prenantes principales et établissements collaboreront à l’initiative. 
  • Le curriculum vitae de la chercheure ou du chercheur principal et des autres membres de l’équipe. 
  • Les lettres d’autres organismes souhaitant collaborer au projet de recherche ou offrir leur soutien doivent être fournies en pièces jointes. Les lettres doivent indiquer l’intérêt de l’organisme à l’égard de la création du pôle de même que le thème de recherche proposé. Elles doivent indiquer comment l’organisme pourrait aider ou coopérer avec la direction ou les équipes de recherche du pôle. Elles doivent préciser les relations, passées et actuelles, avec les personnes impliquées dans la soumission des propositions. 
  • Le questionnaire portant sur le profil administratif d’une institution du CRDI doit être rempli, signé et soumis avec la proposition.  
  • Une proposition de plan de travail en format Word 

Les organismes demandeurs dont les propositions sont sélectionnées pour être recommandées pour le financement devront fournir des documents supplémentaires avant la confirmation du financement de leurs projets, comme indiqué à l’annexe 2. 

Le CRDI se réserve le droit d’annuler sa sélection d’un projet s’il est estimé que les renseignements fournis dans la proposition sont faux ou trompeurs. 

Critères d’évaluation 

Les propositions seront évaluées en fonction des critères suivants : 

Objectifs et conception du réseau  

  • Objectifs bien pensés qui sont pertinents dans le contexte local/régional et qui peuvent apporter des contributions durables au domaine, sur la base d’un raisonnement et d’une justification. 
  • Méthodologie de réseau logique pour établir, soutenir et gérer le réseau de recherche. 
  • Qualité, pertinence et harmonisation du projet d’appel à propositions avec les objectifs généraux de l’initiative. 
  • L’importance de l’égalité des genres et son intégration dans la conception et les objectifs du réseau de recherche. 
  • Une stratégie claire d’application des connaissances et d’apprentissage par les pairs. 

Cela correspond aux sections 4 à 7. 

40 % 

Connaissances et expertise dans le domaine concerné 

  • Expérience avérée des organismes des pôles et des membres de l’équipe dans les domaines de l’avenir du travail et de la transformation économique, y compris une combinaison de systèmes de développement des compétences, les changements climatiques, le numérique et le progrès technologique, y compris dans l’IA, le genre et l’inclusion et d’autres domaines de connaissances essentiels. 
  • L’équipe proposée est principalement dirigée par des chercheures et chercheurs des pays du Sud. 
  • La préférence sera donnée aux consortiums constitués d’organismes travaillant dans plusieurs disciplines et secteurs, y compris des chercheures et chercheurs de diverses disciplines, des organismes du secteur privé et de la société civile ayant une expérience pertinente dans le domaine de l’avenir du travail. 
  • Des liens avec les communautés régionales et mondiales de recherche et de politique dans les domaines pertinents pour le développement des compétences et l’avenir du travail, afin de faciliter la recherche de qualité et le positionnement en vue de l’adoption. 

Cela correspond aux sections 2 et 11 

20 % 

Expertise technique et administrative dans le soutien aux réseaux de recherche ou d’innovation 

  • Expérience avérée de la gestion d’activités ou de réseaux de recherche collaboratifs. 
  • Expérience de la gestion d’appels à propositions. 
  • Capacité avérée à soutenir et à guider les personnes qui œuvrent à la recherche ou à l’innovation. 
  • Capacité de faciliter l’apprentissage et l’échange de connaissances des bénéficiaires croisés au moyen de mécanismes participatifs, tant virtuels qu’en personne. 
  • Données probantes démontrant que l’organisme dispose des systèmes, des ressources et des capacités de gestion appropriée pour mettre en place et gérer un réseau de recherche panrégional, y compris des capacités administratives élevées pour débourser les fonds aux sous-bénéficiaires dans les délais impartis, conformément aux exigences de l’initiative. 

Cela correspond aux sections 9 et 11 

20 % 

Expérience en matière de synthèse, de mobilisation des connaissances et d’application des résultats 

  • Approche claire du suivi, de l’évaluation et de l’apprentissage 
  • Des processus éprouvés pour obtenir des résultats. 
  • Capacité à concevoir et à réaliser des synthèses de recherche. 
  • Expérience dans la conception et le développement de produits qui soutiennent le partage et l’utilisation des connaissances, comme des extrants de haute qualité orientés à l’endroit des personnes praticiennes ou des décisionnaires, des trousses d’outils et de brèves synthèses de connaissances. 
  • Expérience de la mobilisation des connaissances pour l’amélioration des politiques et des pratiques, y compris une cartographie adéquate des parties prenantes et des capacités de consultation itérative avec les principales personnes décisionnaires afin d’évaluer les paysages politiques et de s’y adapter.  

Cela correspond aux sections 7 et 8 

10 % 

Budget 

  • Plans clairs et cohérents pour l’utilisation des fonds disponibles, adaptés aux activités proposées. 
  • Proportion du budget destinée aux membres du réseau 

5 % 

Processus de sélection 

Répondre à cet appel est la première étape du processus en vue d’obtenir un possible financement pour votre proposition.  

Les propositions seront d’abord examinées afin de vérifier leur admissibilité générale à l’aide des critères d’admissibilité décrits ci-dessus. 

Les propositions admissibles sont ensuite évaluées par le comité d’examen interne de l’initiative « L’avenir du travail ». Ce comité est composé de membres du personnel des différents programmes du CRDI, y compris de personnes spécialistes en matière de genre, de diversité et d’inclusion, en application des connaissances ou en utilisation des connaissances, qui évalueront les propositions en fonction des critères d’évaluation décrits ci-dessus.  

Tous les organismes demandeurs recevront un avis des résultats au plus tard le 25 juillet 2023. 

Les propositions retenues feront l’objet de commentaires particuliers de la part des personnes responsables de l’évaluation, y compris les ajustements budgétaires suggérés, ce qui aboutira à une proposition définitive approuvée par le CRDI et les personnes responsables des pôles. 

La sélection technique d’une proposition ne constitue pas un engagement formel du CRDI à financer le projet. Les personnes dont les propositions sont retenues pour une recommandation de financement feront l’objet d’une appréciation de l’établissement. Cette étape évalue les risques de pertes importantes de fonds du CRDI en raison du manque de capacités de l’établissement d’une personne ayant soumis une proposition de gérer les dimensions financières des activités du projet ou de faire rapport à ce sujet, ou du contexte économique et politique dans lequel l’organisme exerce ses activités. Le CRDI doit prendre en compte trois grands facteurs dans sa détermination des mesures qui devraient être prises pour atténuer ces risques : l’importance de l’investissement, les capacités de gestion de l’établissement de la personne candidate et le contexte dans lequel l’établissement exerce ses activités. 

Le CRDI n’est pas tenu de verser des fonds avant que la personne ayant soumis la proposition n’ait retourné l’accord de subvention signé qui lui a été remis par le CRDI. Voir « Processus de sélection » pour de plus amples renseignements.  

Déroulement du processus de sélection : 

Propositions complètes 

  1. L’appel est lancé. 
  2. Le CRDI organisera une séance de questions-réponses avec les personnes soumissionnaires intéressées le 16 mai 2023. Les détails seront communiqués sur le site de l’appel du CRDI. 
  3. Les propositions complètes sont soumises avant la date limite. 
  4. Les propositions présentées en retard sont exclues. 
  5. Les propositions incomplètes sont exclues. 
  6. Un comité d’évaluation composé de membres du personnel du CRDI ou d’évaluatrices et évaluateurs externes lira et notera les appels à propositions complets en fonction des critères d’évaluation (voir ci-dessous). Le CRDI devra peut-être tenir compte de l’équilibre régional et géographique, de l’équilibre thématique des propositions, ainsi que de l’importance accordée au genre.  
  7. Une liste de demandeurs est préparée, et ceux qui sont sélectionnés sont invités à terminer leur proposition. (Veuillez noter que la sélection technique d’une proposition à cette étape ne garantit pas que le projet sera financé par le CRDI.) 
  8. Les demandeurs retenus sont invités à apporter toute modification nécessaire à la proposition, au budget et aux documents administratifs.  
  9. Le CRDI procède à une appréciation de l’établissement pour chaque personne faisant l’objet d’une invitation à présenter une proposition.  
  10. Pour les appels à propositions, la haute direction du CRDI prend la décision définitive en se fondant sur les recommandations du comité d’évaluation, les critères d’évaluation et l’appréciation de l’établissement. 
  11. La personne candidate s’acquitte de toutes les procédures d’approbation applicables au pays.  
  12. Le CRDI et la personne candidate concluent un accord de subvention. 

Exigences après la sélection  

Achèvement de la proposition et du budget 

Avant d’achever un accord de subvention, le CRDI se réserve le droit de demander des changements, quels qu’ils soient, à la proposition et au budget présentés. Les propositions révisées, contenant tous les changements demandés, doivent être renvoyées rapidement au CRDI.  

Exigences en matière d’autorisation qui sont propres aux pays concernés  

Dans certains cas, le CRDI a conclu des accords de coopération scientifique et technique avec les gouvernements des pays où il appuie des projets. Lorsque de tels accords existent, le CRDI peut exiger que des processus d’approbation supplémentaires ou différents soient suivis afin de se conformer à ces accords. Dans le cas contraire, les bénéficiaires de financement doivent suivre le processus d’approbation en vigueur, conformément aux exigences de l’autorité gouvernementale. Ce processus, qui varie d’une administration à l’autre, est souvent géré par un organisme de coordination ou une agence centrale du gouvernement. 

Un représentant de l’administration des subventions du CRDI informera ensuite le candidat retenu de la procédure de pays qui s’applique à sa demande. Un accord de subvention ne sera officialisé que si les autorisations du ou des pays sont obtenues. Le CRDI se réserve le droit de ne pas financer un projet retenu si l’autorisation du pays concerné n’est pas obtenue dans les six mois suivant l’annonce officielle de l’approbation du projet par le CRDI, car cela mettrait en péril la réalisation de l’initiative en temps opportun.  

Après avoir procédé à une appréciation de l’établissement d’une personne ayant soumis une proposition, le CRDI peut déterminer des faiblesses opérationnelles ou financières qui pourraient poser certains risques administratifs au projet proposé. Dans ce cas, le CRDI peut exiger que l’organisme du bénéficiaire collabore avec d’autres établissements afin de recevoir la subvention.  

Sous-bénéficiaires  

Dans les cas où le bénéficiaire gère des sous-bénéficiaires de subventions, les exigences nationales qui s’appliquent aux sous-bénéficiaires sont également documentées dans l’accord de subvention. Il incombe à la ou au bénéficiaire de s’assurer que les sous-bénéficiaires satisfont à ces exigences.  

Pays présentant un risque  

 Le CRDI informera les organismes demandeurs de la nécessité de prendre d’autres mesures d’atténuation des risques. Par exemple, dans les cas suivants : 

  • les activités du projet peuvent être perturbées par des restrictions légales sur le transfert de fonds ou d’autres ressources à des entités particulières;  
  • en raison de l’éloignement physique, des risques physiques encourus par les employés du CRDI dans certaines régions, ou d’autres facteurs relatifs à l’inaccessibilité, le CRDI ne peut pas surveiller et soutenir correctement le projet;  
  • les lois et règlements applicables empêchent les établissements d’accéder aux fonds.  

Accord de subvention  

Tout bénéficiaire sélectionné doit signer l’accord de subvention courant du CRDI pour recevoir des fonds. Veuillez vous référer à l’accord de subvention. L’accord de subvention comprendra un calendrier de présentation des rapports techniques et financiers provisoires et finaux. Bien qu’il n’y ait pas de limite au nombre de personnes coresponsables d’une même proposition, le CRDI ne négociera les accords de subvention qu’avec l’organisme principal de la personne responsable de la proposition. 

Calendrier et communication des résultats 

Processus de soumission (environ huit semaines) 

Lancement de l’appel : 1er mai 2023 

Séance d’information ou webinaire : 16 mai 2023 

Date limite de soumission des propositions; accusé de réception des propositions : 26 juin 2023 

Processus de sélection  

Vérification initiale de l’admissibilité par le CRDI : 29 juin 2023 

Demandeurs non admissibles informés : 30 juin 2023 

Évaluation interne par le comité : 17 juillet 2023 

Les propositions retenues sont informées si elles ont été sélectionnées pour un financement potentiel, sous réserve du respect de toute condition particulière : 24 juillet 2023 

Les organismes demandeurs non retenus sont informés : 25 juillet 2023 

Les organismes demandeurs ayant soumis une proposition soumettent à nouveau une proposition définitive modifiée : 15 août 2023 

Séance d’information, demandes de renseignements et FAQ 

À la suite du lancement de l’appel à propositions, le CRDI organisera une séance d’information afin de répondre aux questions des personnes qui présenteront potentiellement une demande. Cette séance aura lieu le 16 mai 2023, à 8h HAE (12h GMT). Veuillez participer à la séance ici.

Toute question supplémentaire relative à l’appel et à la procédure de demande doit être envoyée par courrier électronique à fow@idrc.ca au moins cinq jours avant la date limite de l’appel afin de permettre une réponse.  

Dans la mesure où elles intéressent tous les organismes demandeurs, les questions reçues avant la date et l’heure limites précisées ci-dessus seront publiées, sans mention de la provenance, avec la réponse du CRDI. 

Consentement à l’utilisation et à la divulgation de renseignements 

En tant que société d’État canadienne, le CRDI est assujetti à la Loi sur l’accès à l’information et la Loi sur la protection des renseignements personnels du Canada. Par conséquent, toute proposition soumise en réponse au présent appel à propositions sera gérée par le CRDI conformément à la législation applicable et à la politique de confidentialité du CRDI, notamment en ce qui concerne l’obligation du CRDI de communiquer les documents demandés par des membres du public. Pour en savoir plus sur la façon dont le CRDI gère les renseignements conformément à cette législation, cliquez ici.

 

Annexe 1 – S’assurer que les propositions intègrent l’égalité des genres et l’inclusion

Le CRDI s’efforce d’assurer l’égalité dans tous les aspects de son travail. Les inégalités existent dans de multiples catégories d’identité qui se recoupent, y compris, mais sans s’y limiter : le genre, la sexualité, l’âge, la classe sociale, la race, la caste, l’origine ethnique, le statut de citoyen, la religion et les aptitudes. 

La réalisation de l’égalité varie selon le lieu et doit s’inscrire dans le contexte socioculturel, politique et économique des différentes régions où le CRDI travaille. De même, les inégalités ne sont pas statiques et peuvent varier et évoluer dans le temps.  

Pour promouvoir l’égalité des genres et l’inclusion, il est essentiel que les projets de recherche envisagent fortement d’étudier les rôles du sexe, du genre et des autres identités et expériences diverses, ainsi que leur relation avec l’histoire, les structures et le fonctionnement de ces systèmes. 

Le CRDI reconnaît l’importance de trouver un équilibre entre ambition et pragmatisme. Les mesures visant à lutter contre les inégalités entre les genres et les autres inégalités sociales nécessitent de faire le travail préparatoire nécessaire pour cerner les causes profondes de l’inégalité, tout en reconnaissant que le changement des dynamiques structurelles de genre nécessite du temps, de la confiance et des engagements à long terme en matière de politiques et de pratiques. 

Les questions ci-dessous sont destinées à vous aider à réfléchir à la manière dont votre recherche est ancrée dans l’égalité sociale et des genres et l’inclusion, et à la manière dont vous pouvez renforcer ces dimensions dans votre proposition. 

  1. Votre proposition vise-t-elle à comprendre et à traiter les inégalités entre les genres et leurs causes sous-jacentes? 
  2. Dans le cadre de votre proposition, quelles sont les structures et les dynamiques de pouvoir qui existent entre les hommes et les femmes, et les autres groupes qui sous-tendent l’inégalité entre les genres? Quelles sont les pistes possibles pour aborder et modifier ces conditions?  
  3. Dans le contexte de votre problématique de recherche, comment cela est-il touché par les identités ou les expériences telles que la race, l’ethnicité, la classe socioéconomique, les niveaux de revenus, le lieu de résidence où vivent les personnes (par exemple, milieu rural, milieu urbain)?  
  4. Existe-t-il une théorie logique du changement expliquant la façon dont vos objectifs de recherche encourageront ou mèneront à l’égalité des genres ou l’inclusion? Quelles seront les retombées de votre proposition à l’égard de ces aspects?  
  5. Avez-vous un objectif autonome en matière de genre et d’inclusion? Comment les autres objectifs sont-ils formulés par rapport à la question de l’égalité des genres et de l’inclusion? 
  6. Comment les cadres conceptuels, le plan de recherche et les méthodes de recherche proposés aborderont-ils et analyseront-ils les causes profondes et les facteurs contextuels contribuant aux formes intersectionnelles d’inégalité entre les genres? Quels sont les individus et les groupes qui devraient être impliqués dans la cocréation de ce modèle de recherche et sa mise en œuvre, et dans quelle mesure et comment seront-ils impliqués?  
  7. Votre projet a-t-il défini des résultats et des indicateurs clairs en matière d’égalité des genres et de l’inclusion? Sont-ils intégrés dans les outils de mesure des projets? Par exemple, prévoyez-vous de collecter et d’analyser des données ventilées par sexe? Qu’en est-il des données ventilées par genre? Envisagez-vous d’entreprendre une analyse de genre avant et après le projet? 
  8. Le plan d’application des connaissances de la proposition intègre-t-il les éléments à prendre en compte en matière de sexe et de genre (y compris l’intersectionnalité) dans la manière dont les processus itératifs de mobilisation, d’analyse, de synthèse, de développement de produits et de facilitation des connaissances sont conçus et mis en œuvre?  
  9. Les membres de votre équipe de recherche comprennent-ils les questions contextuelles relatives au genre et à l’inclusion? Avez-vous les compétences et l’expérience requises au sein de votre équipe? Lequel des membres de votre équipe prendra la tête de la conception, de la mise en œuvre, du suivi et de l’évaluation des objectifs de votre projet pour lutter contre l’inégalité des genres et l’inclusion? 
  10. Votre équipe de recherche a-t-elle un bon équilibre entre hommes et femmes scientifiques ou d’autres identités sont-elles représentées? 
  11. Avez-vous clairement prévu un budget pour les activités et le personnel en matière de genre et d’inclusion? Avez-vous alloué suffisamment de temps et de ressources pour renforcer la capacité de votre équipe, de vos partenaires et des autres parties prenantes en matière de questions de genre et d’inclusion? 

Veuillez noter qu’il s’agit de certains mythes ou hypothèses qu’il sera important d’éviter dans votre proposition : 

  • Supposer que les femmes ou des groupes précis accomplissent une tâche pour en bénéficier n’est pas suffisant. Il sera plutôt important pour votre projet de déterminer toute inégalité de genre et de définir les étapes par lesquelles votre recherche aidera à redéfinir la dynamique du pouvoir. 
  • Ajouter une formule telle que « surtout les femmes et les groupes marginalisés » après l’énoncé de chacun de vos objectifs n’est pas suffisant. Vous devez être en mesure de définir comment la dynamique de genre est présente dans vos objectifs de recherche. La rigueur et la qualité de la recherche sont essentielles. 
  • Ce n’est pas parce que l’équipe compte des femmes que celles-ci sont forcément qualifiées pour être la spécialiste en genre. Faites appel de vrais spécialistes en genre et concluez des partenariats qui vous apportent les compétences nécessaires. 
  • En outre, aborder la question de genre dans le projet ne relève pas uniquement de la responsabilité des spécialistes en genre – l’équipe entière doit plutôt comprendre la dynamique du genre en jeu dans votre recherche. 
  • La prise en compte de la dimension de genre nécessite des ressources réelles. Dire que le genre ne peut pas être intégré parce que vous n’avez pas de ressources suffisantes n’est pas acceptable. Prévoir des ressources budgétaires pour les questions de genre dès le départ. 

Annexe 2 : Documentation sur l’appréciation de l’établissement 

Les personnes retenues devront fournir les documents suivants pour permettre au CRDI d’entreprendre une appréciation de l’établissement avant la confirmation du financement : 

1. les états financiers vérifiés* les plus récents, comprenant entre autres : 

  • le bilan, l’état des revenus et des dépenses ou le compte de résultat et le rapport de trésorerie; 
  • les notes afférentes aux états financiers; 
  • le rapport de vérification; 
  • toutes les lettres de la direction ou de la vérification interne ainsi que les réponses de suivi connexes; 

*les états financiers les plus récents dûment approuvés par un dirigeant financier de l’organisme si des états vérifiés ne sont pas disponibles. 

2. l’organigramme actuel de l’organisme; 

3. les manuels des ressources humaines; 

4. les manuels sur les finances et l’administration; 

5. la politique ou la procédure relative à l’approvisionnement; 

6. la liste des donateurs externes actifs, ainsi que leur contribution actuelle;  

7. le rapport annuel le plus récent.