Appel à propositions du KIX visant à réaliser l’égalité des genres et l’inclusion sociale à l’école : Foire aux questions

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Veuillez vous reporter au document d’appel détaillé pour obtenir des renseignements exhaustifs sur l’appel et ses exigences.
THÈME DE L’APPEL ET PAYS CIBLÉS
1. En quoi consiste cet appel à propositions?
Il s’agit d’un appel à propositions pour des projets de recherche appliquée. Il vise à cerner les projets qui généreront et mobiliseront des données probantes pour contextualiser et mettre à l’échelle l’impact d’approches innovantes visant à renforcer l’éducation sensible au genre et socialement inclusive, et les expériences scolaires sécuritaires pour tous les enfants, en particulier ceux qui font face à plusieurs formes d’inégalités entre les genres et de marginalisation, dans les pays partenaires du Partenariat mondial pour l’éducation (GPE).
2. Quels pays font l’objet de cet appel?
Afghanistan, Albanie, Angola, Bangladesh, Belize, Bénin, Bhoutan, Burkina Faso, Burundi, Cabo Verde, Cambodge, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Comores, République démocratique du Congo, République du Congo, Côte d'Ivoire, Djibouti, Dominique, El Salvador, Érythrée, Eswatini, Éthiopie, Fidji, Gambie, Géorgie, Ghana, Grenade, Guatemala, Guinée, Guinée-Bissau, Guyana, Haïti, Honduras, Indonésie, Kenya, Kiribati, République kirghize, Laos, Lesotho, Libéria, Madagascar, Malawi, Maldives, Mali, Îles Marshall, Mauritanie, États fédérés de Micronésie, Moldova, Mongolie, Mozambique, Myanmar, Népal, Nicaragua, Niger, Nigéria, Pakistan, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Philippines, Rwanda, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les Grenadines, Samoa, Sao Tomé-et-Principe, Sénégal, Sierra Leone, Îles Salomon, Somalie, Soudan du Sud, Soudan, Sri Lanka, Tadjikistan, Tanzanie, Timor-Leste, Togo, Tonga, Tunisie, Tuvalu, Ouganda, Ukraine, Ouzbékistan, Vanuatu, Vietnam, Yémen, Zambie, Zimbabwe
3. En quoi l’appel à l’égalité des genres et à l’inclusion sociale diffère-t-il de l’appel concernant les systèmes de données et l’utilisation des données du KIX lancé en avril?
La seule différence entre les deux appels est leur orientation thématique. Malgré leurs différences thématiques, les deux appels financeront la recherche appliquée à l’appui de la mise à l’échelle de l’impact d’innovations prometteuses et éprouvées qui répondent aux défis thématiques cernés.
4. Où puis-je en apprendre plus sur les deux sous-thèmes présentés dans le document de l’appel ?
Vous pouvez en apprendre davantage sur les deux sous-thèmes en lisant le document de travail qui a été produit pour accompagner l’appel.
5. Quels groupes d’élèves marginalisés cet appel cible-t-il?
Nous encourageons les organismes demandeurs à penser aux enfants qui font face à des problèmes d’inégalité entre les genres et de marginalisation sociale qui se chevauchent dans les contextes selon lesquels le projet sera mis en œuvre. Nous comprenons que les groupes d’élèves marginalisés varient selon les contextes et que la marginalisation peut se manifester de différentes manières. Selon les données recueillies dans les pays partenaires du GPE, les groupes marginalisés les plus mentionnés étaient les suivants :
- Enfants en situation de handicap (y compris ceux qui ont des troubles physiques ou des troubles d’apprentissage)
- Filles (en général, en plus des adolescentes enceintes et des mères adolescentes)
- Enfants vivant dans des régions rurales, éloignées ou d’autres régions géographiques marginalisées
- Enfants migrants, réfugiés ou déplacés à l’intérieur de leur pays
- Enfants vivant dans la pauvreté (y compris les formes de pauvreté urbaine et rurale)
Les autres groupes marginalisés comprennent les enfants qui travaillent, les minorités ethniques ou linguistiques, les populations autochtones, les communautés pastorales nomades et rurales, les enfants incarcérés ou détenus, les enfants touchés par le VIH ou le sida, les enfants orphelins (un ou deux parents), les enfants touchés par l’abus de substances licites et illicites, les élèves plus âgés, les enfants LGBTQI+ et les enfants associés aux forces et aux groupes armés, entre autres. Ces identités se chevauchent souvent.
QUI PEUT PRÉSENTER UNE DEMANDE
6. Qui peut soumettre une demande en tant qu’organisme individuel ou diriger un consortium?
Les propositions doivent être soumises par des organismes enregistrés ou constitués en société à l’échelle nationale ou internationale. Il peut s’agir, entre autres, d’institutions de recherche, d’universités, de groupes de réflexion, de secrétariats de réseaux, d’associations, d’organismes de la société civile, d’organismes à but non lucratif ou du secteur privé.
Les organismes demandeurs doivent avoir un statut juridique indépendant (ou une « personnalité juridique »), être capables de passer des contrats en leur nom propre, de recevoir et d’administrer des fonds, et avoir le pouvoir de diriger les activités du projet proposé.
Il existe d’autres critères d’admissibilité spécifiques selon le type de subvention :
- Les propositions de subvention d’un seul pays doivent être soumises par des organismes nationaux admissibles basés dans le pays ciblé. Ils peuvent présenter une demande en tant qu’organismes individuels ou diriger un consortium qui comprend d’autres organismes, qu’ils soient du pays en question ou de l’étranger.
- Les propositions de subventions multipays doivent être soumises par un organisme basé dans un pays à revenu faible ou intermédiaire. Les autres membres du consortium peuvent inclure des organismes de la région ou de l’extérieur, les bureaux nationaux, régionaux ou internationaux des organismes multilatéraux, ou des organismes non gouvernementaux internationaux.
- Les propositions de subventions régionales ou mondiales peuvent être soumises par tout organisme qui répond aux critères généraux d’admissibilité, en tant qu’organisme individuel ou à la tête d’un consortium.
7. Qui n'est pas admissible?
- Particuliers
- Ministères et organismes gouvernementaux inadmissibles au financement, mais pouvant participer à des projets
- Fournisseurs à but lucratif de services d’éducation de base
8. La priorité est-elle accordée aux candidatures d’organismes de pays à revenu faible et intermédiaire?
Oui, le KIX accordera la priorité au financement des organismes basés dans les pays à revenu faible et intermédiaire.
9. Qu’entendez-vous par « organismes individuels »?
Les organismes individuels peuvent être des ONG, des organismes de la société civile, des universités, des établissements universitaires, des instituts de recherche, des groupes de réflexion, des organismes du secteur privé ou des fondations privées (à but non lucratif).
10. Qu’entend-on par « consortiums »? Qui peut être membre d'un consortium?
- Les consortiums sont des groupes d’organismes qui se réunissent pour soumettre une proposition afin de recevoir un financement du KIX et de mettre en œuvre le projet. Des groupes de trois organismes (maximum) peuvent soumettre une demande en tant que consortium.
- Les propositions des consortiums doivent nommer un organisme principal pouvant sous-financer les autres. Les propositions émanant de partenaires du secteur privé ou qui incluent des partenaires du secteur privé doivent démontrer comment les ressources du secteur privé – le savoir-faire technique ou financier – contribueront au projet. Les organismes ou les consortiums doivent avoir une forte présence et des antécédents de travail dans le secteur de l’éducation des pays membres du GPE.
- Des partenariats justes et équitables doivent être établis entre les membres des consortiums.
- Il n’y a pas de critères géographiques spécifiques pour les membres des consortiums dans aucun des trois types de subventions.
11. Quels critères rechercherez-vous dans un organisme principal?
- Capacité à gérer une subvention à grande échelle d’un point de vue financier et opérationnel
- Présence sur le terrain
- Expérience thématique dans le sujet de la proposition
- Capacité à coordonner plusieurs partenaires et membres d’un consortium
- Capacité à participer à l’échange de connaissances avec les autres projets financés par le KIX
- Être une entité indépendante, légalement constituée, capable de conclure des contrats en son nom propre
12. Quels documents devraient être fournis par l’organisme principal pour que le CRDI puisse vérifier son statut juridique?
Une copie de (ou un lien Internet vers) la documentation juridique sera requise pour confirmer la création de l’organisme principal et son statut juridique indépendant. La documentation fournie au CRDI doit indiquer clairement le nom de l’institution. Les documents rédigés dans une langue autre que l’anglais, le français ou l’espagnol nécessitent une traduction certifiée devant également être soumise.
La documentation juridique varie selon l’emplacement et le type d’organisme. À titre d’illustration, cette documentation juridique peut comprendre ce qui suit :
- Lettres patentes
- Statuts constitutifs
- Statuts
- Certificats de constitution
- Certificats d’enregistrement
- Récépissés délivrés par les autorités gouvernementales pour le secteur privé et les organismes non gouvernementaux
13. Les consortiums peuvent-ils avoir des partenaires supplémentaires?
Oui, les consortiums peuvent nommer d’autres partenaires participant au projet. Il peut être nécessaire d’inclure des partenaires supplémentaires, tels que des associations d’enseignants, une ONG pertinente ou des personnes possédant une expertise particulière en matière de recherche.
Chaque projet doit tenir compte des parties prenantes pertinentes pour les objectifs du projet, y compris les parties prenantes pertinentes pour les stratégies de mobilisation des connaissances, ainsi que la meilleure façon de les impliquer.
14. Les consortiums peuvent-ils inclure des gouvernements nationaux?
Non. La majeure partie du financement du GPE est versée directement aux gouvernements pour la mise en œuvre de leurs plans pour le secteur de l’éducation. Le KIX est un mécanisme supplémentaire de soutien aux secteurs de l’éducation qui cible différentes parties prenantes.
Les candidats sont toutefois encouragés à impliquer les gouvernements nationaux et locaux en tant que partenaires stratégiques dans leurs projets. La mise à l’échelle des systèmes éducatifs nécessitera très probablement des liens avec les gouvernements.
15. L’organisme « principal » assume-t-il toutes les responsabilités financières? Les autres membres du consortium peuvent-ils aider à la gestion financière, administrative et logistique?
Il incombe à l’organisme principal de s’assurer qu’il n’y a qu’un seul accord de subvention avec un bénéficiaire principal qui est responsable de tous les aspects de la subvention. Le bénéficiaire principal peut conclure des accords de sous-subvention avec des partenaires qui peuvent alors être responsables d’une partie des travaux (rendre compte à l’organisme principal), mais en fin de compte, l’organisme principal est chargé de rendre compte de toutes les questions financières et techniques liées aux travaux. Ce n’est que dans des circonstances exceptionnelles et à sa seule discrétion que le CRDI peut être disposé à accorder une sous-subvention directe à un membre du consortium.
16. Une entité peut-elle soumettre plus d'une proposition, soit en tant que chef de file, soit en tant que sous-traitant?
Les organisations chefs de file et les membres du consortium sont invités à soumettre plusieurs candidatures en réponse à l’appel. Cependant, nous continuons de recommander que les organisations se concentrent sur leurs propositions les plus solides et les plus stratégiques qui cadrent avec l’appel d’offres.
17. Le CRDI peut-il accorder des subventions directement aux organismes des Nations Unies?
Oui.
18. Les consortiums doivent-ils inclure des organismes canadiens?
Non.
19. Les partenaires devraient-ils se trouver dans la même région géographique?
Pas nécessairement. Les partenaires du consortium n’ont pas besoin d’être dans la même région géographique.
20. Le KIX peut-il aider à jumeler les organismes demandeurs pour former un consortium?
Non. Il incombe à l’organisme demandeur de trouver des partenaires et de former un consortium.
21. Un organisme qui a déjà reçu ou qui reçoit actuellement du financement pour des initiatives du CRDI, du Partenariat mondial pour l’éducation ou du programme Partage de connaissances et d’innovations peut-il poser sa candidature à cet appel?
Oui.
22. Un organisme dont l’enregistrement est en attente dans un pays admissible peut-il répondre à un appel?
Non. Les organismes doivent déjà être enregistrés ou constitués en société.
23. Les organismes à but lucratif peuvent-ils demander des subventions du KIX?
Oui.
- Cependant, les organismes à but lucratif qui offrent des services éducatifs de base (p. ex., les écoles privées) ne sont pas admissibles au financement du KIX. Les organismes qui possèdent, gèrent ou dirigent des écoles du système primaire ou secondaire (fourniture de services d’éducation de base) ne sont pas admissibles. Ce dernier restera conforme à la stratégie de mobilisation du secteur privé du GPE.
- Les propositions qui incluent des parties prenantes du secteur privé doivent démontrer comment les ressources du secteur privé (par exemple, le savoir-faire financier ou technique) contribueront au projet.
- Tous les bénéficiaires de subventions, y compris les organismes à but lucratif, doivent se conformer à la Politique de libre accès du CRDI.
RECHERCHE APPLIQUÉE À FINANCER
24. Quels sont les défis politiques?
Au cours des dernières décennies, les possibilités pour tous les enfants de réaliser leur droit à l’éducation se sont considérablement améliorées. Les pays ont affirmé leur engagement à faire en sorte que les personnes les plus marginalisées, y compris les filles, les enfants en situation de handicap et les personnes vivant dans la pauvreté, peuvent accéder à l’éducation, y participer et la conclure. Pourtant, l’égalité des genres et les questions d'équité et d’inclusion restent des sujets cruciaux dans l’enseignement primaire et secondaire et une priorité cernée parmi les décisionnaires politiques et les parties prenantes dans les pays membres du GPE. Cela est devenu encore plus important ces dernières années, car la pandémie de COVID-19 a renforcé les inégalités existantes, entraînant une baisse des taux mondiaux d’alphabétisation de base.
Il est essentiel de s’attaquer aux désavantages croisés auxquels de nombreux groupes font face pour garantir une éducation de qualité et sûre pour tous. Par conséquent, les pays recherchent des données probantes pour les aider à adopter des politiques et des pratiques plus soucieuses de l’égalité des genres et plus inclusives afin de soutenir des approches de l’éducation centrées sur l’élève, comme le souligne une récente étude exploratoire. Bien qu’il existe de nombreuses questions importantes dans le cadre plus large de l’égalité des genres, de l’équité et de l’inclusion, le présent appel de propositions se concentre sur deux questions fondamentales qui peuvent faire une différence dans l’apprentissage des enfants : les programmes d’études, les pédagogies et le leadership inclusifs et sensibles au genre, ainsi que les écoles sûres, inclusives et favorables à tous.
25. Les projets peuvent-ils être liés à l’enseignement supérieur ou à l’enseignement et à la formation techniques et professionnels (EFTP)?
Non. En tant que mécanisme du GPE, le KIX se concentre sur l’enseignement de la petite enfance au secondaire, en plus de la formation des enseignants. Cependant, les établissements d’enseignement supérieur peuvent être impliqués dans la résolution de ces défis et les équipes basées dans ces établissements sont invitées à présenter une demande.
Bien que d’autres programmes du CRDI soient axés sur le renforcement de l’EFTP et de l’enseignement supérieur, ils ne sont pas visés par les appels du KIX.
26. Les propositions peuvent-elles répondre à plusieurs sous-thèmes?
Oui, les propositions peuvent répondre à plusieurs sous-thèmes. Nous encourageons les organismes demandeurs à consulter le document d’appel détaillé pour obtenir plus de renseignements sur le défi et les sous-thèmes de l’appel.
27. Que devrions-nous considérer lors de la définition d’approches novatrices pour relever le défi?
Les propositions doivent définir des approches innovantes existantes pour relever le défi et la façon dont leur impact pourrait être mis à l’échelle, en lien avec les systèmes et les politiques d’éducation publique. Les approches novatrices visant à relever les défis peuvent provenir de n’importe où – des pays concernés ou d’ailleurs. Nous encourageons les organismes demandeurs à travailler avec des interventions adaptées à la culture et au contexte qui sont réalisables, rentables et évolutives dans les pays ciblés par l’appel. Dans l’ensemble, dans le cadre du processus de recherche, les projets sélectionnés devraient adapter leurs interventions dans les pays ciblés, puis tester leur efficacité afin de déterminer les conditions qui facilitent la mise en œuvre et l’évolutivité réussies. Ce travail peut varier d’un pays à l’autre au sein d’un même projet.
28. Qu'entendez-vous par « innovation »?
L’innovation fait référence à une combinaison d’outils, de pratiques, de politiques, de programmes, de technologies, d’approches, de méthodologies ou de toute autre intervention pouvant être utilisée pour améliorer la qualité de l’éducation et l’accès à celle-ci dans les pays en développement. La combinaison de différents éléments peut varier selon les contextes et les besoins afin de produire de nouvelles solutions aux problèmes d’éducation.
29. L’innovation doit-elle être testée et mobilisée dans tous les pays de la proposition, ou une innovation peut-elle être testée dans un pays et les connaissances partagées et mobilisées dans les autres pays?
Les propositions doivent comporter un ensemble d’objectifs généraux et de questions de recherche. Cependant, les activités et les centres d’intérêt du projet peuvent varier de manière appropriée d’un pays à l’autre. Les propositions devraient inclure des recherches appliquées dans chaque pays concerné ainsi qu’une stratégie de mobilisation des connaissances.
30. La conception de l’approche innovante peut-elle différer de quelque façon que ce soit d’un pays ciblé à l’autre?
Oui. La conception peut différer selon les pays ciblés, dans la mesure où les diverses approches sont adaptées aux contextes et au paysage politique de chaque pays.
31. Qu’entend-on par « soutenir la production de connaissances sur et pour la mise à l’échelle »?
La mise à l’échelle consiste à améliorer et à approfondir l’ampleur, l’étendue, la portée, la qualité, l’équité et la durabilité des changements, des avantages et des solutions que les innovations apportent aux systèmes éducatifs. Les propositions seront encouragées à adopter une approche critique de la mise à l’échelle (pour en savoir plus : Gargani et McLean, 2017).
L’appel financera la recherche appliquée à l’appui de la mise à l’échelle des solutions innovantes sélectionnées. Cela pourrait inclure ce qui suit :
- Adapter et affiner les innovations aux besoins contextuels des pays sélectionnés.
- Développer et tester des moyens et des modèles pour les mettre à l’échelle.
- Soutenir le renforcement des capacités des parties prenantes qui adapteront, adopteront et mettront à l’échelle les innovations.
- Effectuer une analyse des coûts des innovations.
- Évaluer les résultats.
32. La proposition peut-elle se concentrer sur la mise à l’échelle des stratégies existantes du gouvernement ou d’autres organismes à but non lucratif?
Oui.
33. Qu'entend-on par « recherche »?
- Les subventions de recherche appliquée du KIX sont destinées à des projets de recherche pour le développement axés sur les problèmes, orientés vers l’action et conçus pour générer de nouvelles connaissances et de nouvelles données probantes.
- De plus, ils identifient, engagent et impliquent de manière créative plusieurs types de personnes qui utilisent des connaissances afin de s’assurer que la recherche est pertinente et accessible.
- Ces personnes créent conjointement généralement les connaissances avec les équipes de recherche.
- Les projets sont conçus pour être pertinents afin d’éclairer les politiques, les pratiques et le développement technologique.
34. Qu’est-ce que le « continuum de l’intégration des genres »?
Le continuum de l’intégration des genres fait référence aux stratégies appliquées à l’évaluation, à la conception et à la mise en œuvre des programmes qui tiennent compte du genre et s’attaquent aux inégalités fondées sur le genre.
Les organismes demandeurs sont fortement encouragés à rechercher des ressources sur la manière d’aborder de manière appropriée l’égalité des genres, l’équité et l’inclusion dans la proposition de projet, par exemple ce guide pour l’intégration du genre dans votre proposition.
35. Y a-t-il une méthodologie que le CRDI préfère?
Non, nous n’avons pas de préférence, mais les méthodologies choisies doivent être appropriées pour répondre aux questions et atteindre les objectifs du projet dans leurs contextes. Les propositions doivent être explicites et expliciter la justification des choix méthodologiques. La qualité des projets sera évaluée par rapport au Cadre de qualité plus de la recherche du CRDI (comme il est indiqué dans le document de l’appel).
36. Comment cibler plus de trois pays alors qu’il y a une limite de trois organisations par consortium?
Bien que le CRDI fixe une limite de trois membres pour un consortium, en tant que responsable administratif de la recherche, rien n’empêche les candidats de travailler dans plus de pays et d’avoir d’autres partenaires de recherche dans ces pays. Bien que ces partenaires ne soient pas membres du consortium sur le plan administratif, ils peuvent participer à la recherche et à la paternité et recevoir des fonds du consortium pour mettre en œuvre des parties de la recherche. Le consortium est libre de conclure ultérieurement un protocole d’entente avec d’autres partenaires afin de convenir et d’assurer l’équité, l’impartialité et la représentation.
BUDGET
37. Le temps consacré aux activités de recherche par le personnel salarié devrait-il être inclus sous l’onglet « Recherche » ou « Personnel » du budget?
Le budget du personnel doit comprendre toutes les rémunérations, indemnités et avantages versés aux employés de l’institution bénéficiaire et aux conseillers embauchés pour un projet particulier.
38. Quelle part du budget du projet devrait être consacrée aux salaires?
Les salaires ne doivent pas dépasser 25 % du budget du projet, à moins que l’organisation ne soumette une justification détaillée approuvée expliquant ces dépenses supplémentaires. La justification doit justifier les coûts de personnel qui dépassent 25 % du budget proposé et doit être soumise en annexe à la soumission en ligne.
39. Existe-t-il une exigence minimale de « contribution locale » qui doit être respectée pour qu’un projet soit pris en considération?
Le CRDI n’a pas de quota fixe pour le niveau de contribution des bénéficiaires; il doit toutefois être proportionné aux moyens du bénéficiaire. Les contributions des bénéficiaires peuvent être des dépenses directes en espèces ou des contributions « en nature » telles que l’utilisation de services, des installations de bureau, l’affectation du temps des employés ou l’absorption des frais administratifs normalement imputés aux projets de recherche. L’octroi d’une contribution au bénéficiaire est conçu pour refléter l’engagement du bénéficiaire et son soutien continu à l’égard de l’activité proposée.
40. Dans quelle devise les budgets doivent-ils être préparés?
Le budget doit être présenté dans la devise locale du demandeur principal, et les budgets des sous-bénéficiaires doivent être présentés comme une seule ligne budgétaire sous Dépenses de recherche pour chaque sous-bénéficiaire, convertis dans la monnaie locale du demandeur principal.
41. Que signifie « le CRDI autorisera les coûts indirects jusqu’à 13 % de tous les coûts administrés par les bénéficiaires »?
Les coûts indirects visent à couvrir les coûts qui ne sont pas directement liés à la recherche. Ces coûts peuvent comprendre les salaires et les avantages du personnel qui appuie et administre le projet, comme les secrétaires, les commis et les comptables. Ils comprennent aussi les articles de bureau, les photocopies et les autres fournitures de bureau, les frais de télécommunications (à moins que la nature de la recherche n’ait justifié un poste budgétaire particulier à cette fin) et le matériel informatique utilisé pour l’administration ou la comptabilité des décaissements de la subvention. Les salaires du personnel travaillant sur le projet peuvent ne pas inclure les coûts indirects ajoutés à leur salaire réel.
PARTENARIATS
42. Qui sont les parties prenantes de l’éducation?
Les parties prenantes de l’éducation peuvent inclure (sans s’y limiter) des groupes locaux d’éducation, des syndicats de personnel enseignant, des directions d’école et des membres du personnel enseignant, des parents et des enfants, des fonctionnaires du ministère de l’Éducation, des partenaires de développement et des décisionnaires politiques.
43. Comment dois-je démontrer mon travail dans un pays membre du GPE et mon engagement auprès des parties prenantes de l’éducation?
Cela pourrait se faire au moyen d’une lettre indiquant l’approbation ou l’intérêt d’une autorité compétente du ministère, ou la preuve d’une harmonisation claire avec les documents officiels actuels, tels que le pacte de partenariat, le plan du secteur de l’éducation ou d’autres documents de plan stratégique similaires.
TYPES DE SUBVENTIONS À FINANCER DANS LE CADRE DE CET APPEL
44. Quelle est la fourchette budgétaire par projet et quel est le montant global du financement?
Le KIX accordera jusqu’à 14,5 millions de dollars canadiens dans le cadre de cet appel. Les subventions peuvent être de l’un des trois types suivants :
Type |
But |
Financement ($ CA) |
Durée (mois) |
Subventions à un seul pays |
Cibler l’impact dans un seul pays et l’adapter aux besoins nationaux spécifiques, en association directe avec les institutions nationales chargées de l’élaboration des politiques |
De 300 000 à 500 000 |
Jusqu'à 24 |
Subventions multipays |
Cibler l’impact dans au moins trois pays en rapport direct avec les priorités spécifiques de ces pays |
De 800 000 à 1 500 000 |
Jusqu'à 36 |
Subventions régionales ou mondiales |
Cibler l’impact plus généralement à l'échelle régionale ou mondiale, avec des travaux ancrés dans au moins trois pays, et générer des biens publics, tels que des boîtes à outils ou des plateformes |
Jusqu'à 2 500 000 |
Jusqu'à 36 |
DÉPANNAGE
45. Des documents ou des annexes supplémentaires peuvent-ils être ajoutés à la demande?
Oui, des tableaux et des figures supplémentaires en format PDF peuvent être joints à la fin de la demande en ligne.
46. Puis-je soumettre ma demande en format PDF?
Il n’existe pas de version PDF de la demande. Vous devez donc soumettre votre demande par le portail de soumission en ligne. Une fois que vous aurez passé l’accord de confidentialité et la section d’admissibilité de la demande, vous pourrez voir l’intégralité du formulaire et pourrez ensuite revoir la structure de la proposition avec votre équipe. Vous pouvez enregistrer les sections du formulaire au fur et à mesure que vous les traitez, puis y revenir au besoin.
47. Comment puis-je accéder au Questionnaire sur le profil de l’établissement (QIP)?
Veuillez télécharger le questionnaire sur le profil de l’établissement et utiliser Adobe Reader pour accéder au questionnaire interactif. Veuillez remplir le questionnaire même si votre établissement l’a déjà fait pour un autre appel d’offres du CRDI. Si vous ne pouvez pas accéder à Adobe Reader, veuillez envoyer un courriel à kixcalls@idrc.ca.
48. Est-il possible de prolonger le délai pour la soumission de ma proposition?
Nous ne sommes actuellement pas en mesure de prolonger le délai de notre appel à propositions. Veuillez viser à soumettre votre proposition avant la date limite au cas où vous éprouveriez des difficultés techniques. Si vous éprouvez des difficultés techniques en soumettant votre demande, veuillez envoyer un courriel à kixcalls@idrc.ca.
49. Est-il possible d’avoir un appel téléphonique ou une réunion pour en savoir plus sur cet appel à propositions?
En raison du nombre de candidatures, nous n’organisons pas de réunions avec les candidats potentiels. Veuillez envoyer vos questions à kixcalls@idrc.ca.
À PROPOS DE KIX
50. Qu'est-ce que le KIX?
Le Programme Partage de connaissances et d’innovations (KIX) est une entreprise conjointe du Partenariat mondial pour l’éducation (GPE) et du CRDI. Le KIX aide les pays à disposer et à utiliser les données probantes et les innovations dont ils ont besoin pour accélérer l’accès, les résultats d’apprentissage et l’égalité des genres grâce à des systèmes éducatifs équitables, inclusifs et résilients adaptés au 21e siècle. Il y parvient en facilitant le partage direct des connaissances entre les pays membres du GPE par le biais de quatre centres régionaux et en finançant la recherche appliquée sur leurs priorités. Le KIX fait partie de la stratégie du GPE visant à soutenir un changement transformateur pour l’éducation dans les pays à faible revenu.
51. Quels sont les pays membres du GPE?
Le Partenariat mondial pour l’éducation compte 87 pays partenaires. Il travaille avec les pays pour mettre en place des systèmes éducatifs plus solides en tant que tremplin vers des économies plus fortes et des sociétés plus justes et plus stables, capables de résister aux chocs et de s’adapter aux défis du 21e siècle. En savoir plus.
Les appels du KIX sont conçus pour répondre aux priorités spécifiques des pays membres du GPE dans les régions spécifiques indiquées. Une liste se trouve à l’annexe A du document d'appel et à la section 2 ci-dessus.