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Appel à propositions du KIX : Observatoires régionaux du GPE KIX sur la résilience des systèmes éducatifs 

Partage de connaissances et d'innovations du partenariat mondial pour l'education

1. Présentation

Le Centre de recherches pour le développement international (CRDI) et le Partenariat mondial pour l’éducation (GPE) invitent des organisations individuelles, ou des consortiums de plusieurs organisations, à faire des propositions afin de devenir des partenaires de mise en œuvre de la nouvelle initiative de l’Observatoire du GPE pour le KIX sur la résilience des systèmes éducatifs. L’objectif de cette initiative est de contribuer à l’amélioration de la résilience des systèmes éducatifs des pays partenaires du GPE grâce à la recherche et aux données probantes. Les partenaires de mise en œuvre auront pour tâche d’établir et d’exploiter des observatoires régionaux, de mener des recherches appliquées et de mobiliser leurs résultats. L’appel prévoit de financer six observatoires régionaux : un en Amérique latine et dans les Caraïbes (ALC), un en Afrique de l’Est, de l’Ouest, centrale, et australe, et quatre en Europe, au Moyen-Orient et Afrique du Nord, en Asie et dans le Pacifique (EMAP).

Cet appel s’inscrit dans le cadre du programme Partage de connaissances et d’innovations (KIX), une initiative conjointe du GPE et du CRDI. Le KIX aide les pays partenaires du GPE à disposer et à utiliser les données probantes et les innovations dont ils ont besoin pour accélérer l’accès, les résultats d’apprentissage et l’égalité des genres grâce à des systèmes éducatifs équitables, inclusifs et résilients adaptés au XXIe siècle. Le KIX facilite le partage direct de connaissances entre les pays partenaires du GPE au moyen de quatre pôles régionaux et finance la recherche appliquée sur leurs priorités. Le KIX fait partie de la stratégie du GPE visant à soutenir un changement transformateur pour l’éducation dans les pays à faible et à moyen revenu.

L’initiative de l’Observatoire du GPE pour le KIX sur la résilience du système éducatif fait suite au projet de l’Observatoire du GPE pour le KIX sur la COVID-19. Le projet initial était axé sur la collecte, la synthèse et l’échange de données probantes sur les politiques et les pratiques liées à l’éducation en réponse à la pandémie de COVID-19 dans les pays partenaires du GPE en Afrique subsaharienne. S’appuyant sur les connaissances du projet initial et de l’étude exploratoire menée en préparation de l’appel, la nouvelle initiative se concentre sur les significations et les pratiques de la résilience du système éducatif et les perturbations futures potentielles du secteur de l’éducation dans les pays partenaires du GPE et étend sa zone géographique de la région Afrique aux régions ALC et EMAP.

La date limite de soumission des propositions est le 11 juillet 2024, à 23 h 59 (HAE).  

​​2. Contexte

La pandémie de COVID-19 a révélé des lacunes critiques dans la planification et la préparation aux mesures d’urgence en matière d’éducation à travers le monde (Anderson, 2022). Surtout au début de la pandémie, les pays se sont efforcés d’assurer la continuité de l’apprentissage, de protéger le bien-être social et émotionnel des élèves et du personnel enseignant, et de faire face aux conséquences négatives des fermetures d’écoles. Les groupes marginalisés, en particulier les filles, les enfants en situation de handicap et les personnes réfugiées, ont été les plus durement touchés par ces conséquences négatives qui ont encore exacerbé les inégalités existantes (ADEA, UA/CIEFFA et APHRC, 2021). Avec le déclin de la pandémie et la réouverture des écoles, de nombreuses parties prenantes de l’éducation ont renouvelé leur appel à mieux reconstruire en renforçant la résilience du système éducatif en vue des futures pandémies, ainsi qu’à mieux relever les défis posés par les changements climatiques, la mondialisation, les changements, les conflits politiques nouveaux et prolongés, les populations déplacées, les nouvelles technologies éducatives et l’intelligence artificielle, et à composer avec les occasions qui en découlent. En raison de ces pressions, les politiques et les programmes d’éducation ont de plus en plus adopté le concept de résilience pour aider les systèmes éducatifs à réagir aux crises, à s’en remettre et à s’adapter aux nouvelles réalités (Kelcey et coll., 2023).

L’étude exploratoire menée en préparation de cet appel, ainsi que d’autres recherches, montre que même si le concept de résilience du système éducatif a été adopté dans le discours sur le développement international, en particulier à la lumière de la pandémie de COVID-19, il y a un manque de consensus autour ce que cela signifie en théorie et en pratique (Cameron et al., 2024). Le terme « résilience » lui-même a un large éventail de définitions et d’utilisations dans l’éducation. La recherche en psychologie, par exemple, a tendance à s’intéresser aux formes individuelles de résilience, mais on comprend de mieux en mieux comment la résilience individuelle interagit avec la dynamique sociale et systémique plus large. Les discussions sur la résilience du système éducatif sont particulièrement courantes dans le développement international dans le contexte des secours et de la reconstruction en cas de crise et de catastrophe. Il est reconnu dans la littérature que l’une des caractéristiques déterminantes des systèmes d’éducation résilients est la mise en place d’une planification efficace pour faire face aux crises (Cameron et coll., 2024). Les politiques qui incluent la réduction des risques de catastrophe, la planification de l’éducation sensible aux crises et la prise en compte des impacts des changements climatiques sont généralement considérées comme des preuves de la résilience du système éducatif.

La résilience du système éducatif peut être définie au sens large comme « la capacité d’un système éducatif d’absorber, de résister et de s’adapter aux perturbations tout en assurant la continuité de ses fonctions vitales » (Dülks et coll., 2023, p. 3). Le terme en soi est large, englobant de nombreux aspects du système d’éducation, et il interagit avec d’autres formes de résilience individuelle, institutionnelle et communautaire. Plutôt que de supposer qu’un système retrouvera son état d’avant la crise, la résilience du système éducatif implique « une adaptation continue et une anticipation proactive des circonstances changeantes » (Dülks et coll., 2023, p. 3). Par conséquent, la résilience du système éducatif n’est pas un « trait inné », mais plutôt un « processus par lequel les individus et les établissements surmontent et transforment des risques importants afin d’obtenir des résultats positifs qui soient évolutifs et durables » (Kelcey et coll., 2023, p. 1).

En pratique, la résilience du système éducatif englobe de multiples activités à différents niveaux. Par exemple, au niveau des politiques et de la planification, il peut se concentrer sur le renforcement du système, l’anticipation des risques, la planification, la réponse et la reprise après les crises, et la prévention et l’atténuation des crises (pour en savoir plus, voir Cameron et coll., 2024, p. 12-16). Au niveau de l’enseignement et de l’apprentissage, cela peut impliquer la formation du personnel enseignant, l’élaboration de matériel d’apprentissage, l’utilisation d’approches d’apprentissage à distance en période de fermeture des écoles et la mise en place de programmes de rattrapage scolaire pour remédier aux pertes d’apprentissage (pour en savoir plus, voir Save the Children et GPE, 2023, p. 29-31). Au niveau des infrastructures, les activités de résilience du système éducatif peuvent se concentrer sur des lieux d’apprentissage temporaires sûrs, y compris des installations d’approvisionnement en eau, d’assainissement et d’hygiène, à la suite de catastrophes naturelles et autres, la remise en état des bâtiments et des installations endommagés et la construction d’écoles résilientes aux changements climatiques (ibid.) Au niveau de l’école et de la communauté, cela peut impliquer l’élaboration de plans de gestion de la sécurité dans les écoles et la continuité de l’éducation, l’établissement d’environnements sécuritaires à l’école, la préparation des communautés à la prévention des risques et à l’intervention, le renforcement des relations entre l’école et les groupes communautaires, et des campagnes de retour à l’école (ibid.) Enfin, au niveau individuel, la résilience consiste à perfectionner des connaissances et des compétences pour être en mesure de faire face à différentes adversités. À tous ces niveaux, il faut tenir compte des besoins des groupes marginalisés (bien que cela ne se produise pas toujours dans la pratique), car les systèmes éducatifs qui ne sont ni équitables ni inclusifs ne peuvent être résilients (Cameron et coll., 2024).

Alors que la résilience du système éducatif a pris de l’importance dans le discours sur le développement international, sa compréhension et sa pratique continuent de se développer et d’évoluer. L’examen des pratiques de résilience des systèmes éducatifs de certains pays[1] dans le cadre de l’étude exploratoire a révélé un large éventail de définitions similaires, reflétant dans une certaine mesure la base de la littérature. L’étude n’a trouvé aucune référence directe à la résilience dans certains cas, des références à la résilience au niveau individuel des enfants et des jeunes et dans d’autres cas, des mentions de la résilience dans des plans distincts de réduction des risques de catastrophe et d’autres plans multisectoriels. En outre, l’examen a révélé un large éventail de mesures, qu’elles soient actuellement en place ou manquantes et nécessaires, que les pays considèrent comme étant essentielles pour renforcer la résilience de leurs systèmes éducatifs. Celles-ci sont principalement liées aux crises et aux situations d’urgence, en particulier les catastrophes naturelles et les conflits. L’examen a également révélé que les efforts en matière de résilience sont entravés par des défis pressants dans le présent, que l’accent est mis sur la planification à court terme et que la planification des risques par l’anticipation de perturbations futures est généralement faible. Les pays ont tendance à se préoccuper de répondre aux crises et aux problèmes actuels et manquent souvent d’occasions et de ressources pour envisager les perturbations et les occasions futures ou pour élaborer des plans pour y faire face (Cameron et coll., 2024). Enfin, l’examen a montré que le processus de planification n’accorde pas suffisamment d’attention aux groupes marginalisés et que les activités relevant de la résilience du système éducatif dépendent souvent des donatrices et donateurs.

Comme le souligne l’examen, si les pays doivent renforcer la résilience de leurs systèmes éducatifs pour atténuer les perturbations et les chocs actuels et s’en remettre, ils doivent également se préparer à ceux qui se produiront à l’avenir et s’adapter aux nouvelles occasions qui se présentent. Au cours des prochaines décennies, les systèmes d’éducation seront confrontés à de nombreuses formes de perturbations de plus en plus diverses, à la fois négatives et positives (Cameron et coll., 2024). Par exemple, les progrès des technologies de l’éducation et de l’intelligence artificielle générative ont créé à la fois des menaces et de nouvelles occasions pour notre approche de l’apprentissage (UNESCO, 2023). Les changements climatiques, comme l’augmentation des températures et les événements météorologiques défavorables, entraîneront probablement une diminution du nombre d’heures d’enseignement, la destruction de nombreux bâtiments scolaires et la création d’infrastructures nécessaires pour faciliter l’apprentissage à distance (Newsome et coll., 2023). Les conflits armés actuels et nouveaux entraîneront une augmentation du nombre d’enfants et de jeunes déplacés avec un accès interrompu à l’éducation ou aucun accès du tout, ce qui aura des conséquences politiques et socioéconomiques négatives. À la lumière de cela, les systèmes éducatifs doivent anticiper les changements futurs afin de s’assurer qu’ils sont prêts. 

​​3. Portée et objectifs de l’initiative de l’Observatoire

Compte tenu de l’importance croissante accordée à la résilience du système éducatif et de l’attente de perturbations de plus en plus diverses des systèmes éducatifs dans les années à venir, deux aspects de la résilience du système éducatif sont d’un intérêt particulier pour l’initiative de l’Observatoire :  

  1. Pratiques existantes liées à la résilience des systèmes éducatifs dans les pays partenaires du GPE : Bien que l’accent soit de plus en plus mis sur la résilience du système éducatif, nous avons une connaissance limitée de la façon dont les pays la comprennent et la mettent en pratique, en particulier en ce qui concerne leur préparation aux perturbations futures. Nous avons également des connaissances limitées sur la façon de mettre en place des systèmes éducatifs résilients qui favorisent le bien-être des plus vulnérables. La production et l’échange de données probantes sur l’évolution des pratiques en matière de résilience des systèmes éducatifs, y compris celles qui répondent aux besoins des groupes marginalisés, dans les différents pays peuvent les aider à en apprendre davantage sur ces pratiques les uns des autres et potentiellement à utiliser ces connaissances pour façonner leurs propres politiques.   
  2. Anticipation des perturbations futures des systèmes éducatifs dans les pays partenaires du GPE : La pandémie et d’autres crises ont fourni des enseignements importants qui peuvent être appliqués pour renforcer les systèmes éducatifs et les rendre plus résilients. Cependant, nous avons besoin de plus de renseignements sur les perturbations et les occasions futures potentielles, en particulier celles qui n’ont jamais été vécues auparavant, et leurs implications, en particulier pour les groupes marginalisés. Il est important de générer et de présenter des renseignements sur les signaux de changement et les perturbations futures, car cela peut aider les pays à mieux s’y préparer et à y répondre.

À la lumière de ce qui précède, l’objectif principal de l’initiative de l’Observatoire est que les pays partenaires du GPE disposent et utilisent des recherches et des données probantes pour rendre leurs systèmes éducatifs plus résilients et mieux préparés aux perturbations futures. Les objectifs spécifiques de l’initiative seront les suivants :

  • Générer et mobiliser des données probantes sur la façon dont les parties prenantes de l’éducation comprennent et mettent en pratique la résilience des systèmes éducatifs dans les pays partenaires du GPE 
  • Générer et mobiliser des renseignements sur les paysages changeants, les perturbations et les occasions futures potentielles, et les approches efficaces pour y faire face dans les pays partenaires du GPE 
  • Utiliser les données probantes générées pour formuler des recommandations pour la préparation aux crises et la résilience du système éducatif des pays partenaires du GPE

L’initiative sera guidée par les questions de recherche suivantes : 

  • Comment les parties prenantes de l’éducation comprennent-elles et mettent-elles en pratique la résilience des systèmes éducatifs dans les pays partenaires du GPE?   
  • Quelles perturbations futures des systèmes éducatifs dans les pays partenaires du GPE l’éducation et les autres parties prenantes concernées envisagent-elles?   
  • Quelles sont les approches potentiellement efficaces pour faire face à ces perturbations futures dans les pays partenaires du GPE?

Conformément au mandat du GPE, l’initiative de l’Observatoire examinera les questions de recherche susmentionnées en ce qui concerne l’enseignement préscolaire, primaire et secondaire ainsi que la formation du personnel enseignant. L’initiative de l’Observatoire n’examinera pas les questions de recherche concernant l’enseignement et la formation techniques et professionnels ou l’enseignement supérieur. De plus, comme dans le cas du projet originel de l’Observatoire COVID-19 du KIX, nous nous attendons à ce que la nouvelle initiative sur la résilience du système éducatif tienne compte à la fois du fonctionnement du système éducatif (p. ex., politiques et planification, continuité de l’apprentissage, formation et soutien des enseignants, etc.), du bien-être socioémotionnel des apprenantes et apprenants lors de l’examen des questions de recherche ci-dessus. Comme l’a démontré la pandémie de COVID-19, la santé socioémotionnelle des apprenantes et apprenants est aussi importante que la continuité de l’apprentissage : les fermetures prolongées d’écoles peuvent entraîner non seulement une perte d’apprentissage, mais aussi des conséquences négatives pour le bien-être des enfants (ADEA, UA/CIEFFA et APHRC, 2021; ADEA et APHRC, 2023).   

​​4. Structure et conception de l’initiative de l’Observatoire

L’initiative de l’Observatoire couvrira les pays partenaires du GPE en Amérique latine et dans les Caraïbes (ALC), en Afrique de l’Est, de l’Ouest, centrale, et australe, ainsi qu’en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, en Asie et dans le Pacifique (EMAP) [voir l’annexe B pour obtenir la liste des pays]. Il y aura des partenaires de mise en œuvre de la recherche dans les pays à faible et à moyen revenu, soit des organisations individuelles, soit des consortiums de plusieurs organisations, dans chaque région : un dans la région ALC, un en Afrique de l’Est, de l’Ouest, centrale, et australe, et quatre dans l’EMAP en raison de l’étendue et de la diversité régionales. La région de l’EMAP comprendra quatre sous-régions : l’Europe de l’Est, le Caucase et l’Asie centrale ; le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord ; l’Asie du Sud et l’Asie du Sud-Est ; et le Pacifique. Il y aura quatre partenaires d’exécution dans ces sous-régions – un partenaire par sous-région.

Les partenaires de mise en œuvre dirigeront les observatoires régionaux du GPEKIX sur la résilience des systèmes éducatifs dans les régions et sous-régions susmentionnées. Les observatoires devraient être positionnés de manière à ajouter de la valeur à d’autres initiatives existantes liées à la résilience des systèmes éducatifs dans les régions ciblées. Les partenaires de mise en œuvre dans les régions et sous-régions ne travailleront pas en vase clos – ils interagiront les uns avec les autres à différentes étapes de leurs projets grâce à une communauté de pratique, en échangeant de l’information sur les approches de recherche, les résultats préliminaires et finaux, et les stratégies de mobilisation des connaissances, tout en participant à des événements conjoints.

Bien que chaque partenaire de mise en œuvre ait sa propre conception de projet, la conception globale de l’initiative de l’Observatoire comprendra deux éléments principaux :

  1. Un examen des significations et des pratiques de la résilience des systèmes éducatifs dans les pays partenaires du GPE, y compris la façon dont les perturbations passées et actuelles influencent la préparation des systèmes éducatifs, les problèmes que les pays essaient de résoudre dans le cadre des efforts de résilience des systèmes éducatifs et ce qu’ils font (le cas échéant) en matière de préparation aux perturbations futures. La mise en œuvre de ce volet de recherche pourrait prendre la forme d’études de cas et de comparaisons entre pays, entre autres approches. L’étude pourrait être guidée par, mais sans s’y limiter, le cadre à cinq éléments qui est présenté dans le document de l’étude exploratoire (pour obtenir plus de détails, voir les pages 12 à 16) et entreprise du point de vue des politiques et de la pratique[2]. L’étude doit prêter attention aux politiques et aux processus pertinents en dehors du secteur de l’éducation, car de nombreux pays ont des ministères ou des organismes chargés de la gestion des catastrophes et des secours qui sont distincts des ministères de l’Éducation et leurs activités peuvent avoir des implications pour le secteur de l’éducation. Certains produits de cette composante pourraient inclure un rapport de comparaison entre les pays sur les significations et les pratiques de résilience du système éducatif, des études de cas exemplaires sur les pratiques de résilience du système éducatif et une typologie des problèmes que les pays tentent de résoudre par l’intermédiaire des pratiques de résilience du système éducatif. 
  2. Une exploration des paysages changeants et des perturbations futures potentielles dans les pays partenaires du GPE, ainsi que des approches éventuellement efficaces pour y remédier. La mise en œuvre de ce volet de recherche s’appuiera sur des éléments de la prospective stratégique et comprendra trois parties principales : (1) la collecte de renseignements et de données pour comprendre l’horizon futur, en tant que fondement du travail de prospective; (2) la prévoyance et l’analyse de l’information et des données recueillies afin de cerner les principaux facteurs de changement, les tendances et les problèmes émergents; et (3) l’exploration des implications, la définition des occasions et la socialisation des idées découlant de cette analyse (la partie « et alors »). Une fois la portée initiale établie, les observatoires régionaux décideront des domaines spécifiques (p. ex., les changements climatiques, les migrations et les déplacements, l’insécurité alimentaire, les avancées technologiques et le financement de l’éducation) qu’ils exploreront pour cerner les futures perturbations potentielles. Bien que certaines études prospectives se concentrent sur les avenirs à long terme, nous nous attendons à ce que les projets se limitent à un horizon de cinq à dix ans. La collecte de données dans le cadre de cette composante de recherche ne devrait pas être limitée aux seules parties responsables et parties prenantes de l’éducation, mais devrait également impliquer des responsables d’autres ministères concernés, des personnes représentant la société civile et d’autres parties prenantes qui peuvent faire la lumière sur les perturbations et les occasions futures pour les systèmes éducatifs. L’un des extrants de cette composante pourrait être une cartographie des perturbations futures prévues, ainsi que des approches potentiellement efficaces pour y remédier en fonction des pratiques existantes prometteuses.

Nous ne prévoyons pas que la mise en œuvre des deux composantes de l’initiative de l’Observatoire nécessitera une étude approfondie de chaque pays partenaire du GPE dans la région ciblée. Les partenaires de mise en œuvre peuvent envisager, par exemple, d’inclure tous les pays de la région ciblée dans le processus d’examen des documents, mais de se concentrer sur un ensemble plus restreint de pays pour des études de cas approfondies. Compte tenu des deux éléments, ainsi que de la durée du projet et des ressources disponibles, les personnes qui soumettent une proposition doivent expliquer comment elles entendent mettre en œuvre une conception globale de l’initiative dans leurs régions de concentration afin de répondre efficacement aux objectifs directeurs et aux questions de recherche de l’appel. 

​​5. Attentes des partenaires d’exécution

Lors de la demande et de la mise en œuvre du projet d’observatoire régional, nous nous attendons à ce que les partenaires de mise en œuvre remplissent les conditions suivantes :

  • Profil du partenaire de mise en œuvre. Les propositions peuvent être soumises par des organisations dont le siège est situé dans un pays à faible et à moyen revenu et qui ont une solide expérience en recherche en sciences sociales, une bonne compréhension du secteur de l’éducation dans la région d’intérêt et de solides antécédents en matière d’activités de recherche et de mobilisation des connaissances dans plusieurs pays ou à une échelle régionale ou continentale. Consultez également les critères d’admissibilité généraux ci-dessous. 
  • Prise en compte des initiatives existantes. Lors de l’élaboration de propositions et de la mise en œuvre de projets, les partenaires devraient tenir compte du GPE et d’autres initiatives liées à la résilience du système éducatif (p. ex., Systèmes éducatifs intégrant le climat, Alliance mondiale pour la réduction des risques de catastrophe et la résilience dans le secteur de l’éducation) afin d’assurer la complémentarité de leur travail avec eux. En outre, les partenaires devraient envisager de s’appuyer sur les données déjà disponibles dans le cadre d’autres initiatives aux fins de l’analyse secondaire, si nécessaire. Dans la mesure du possible et, si nécessaire, le GPE et le CRDI peuvent faciliter les liens avec d’autres initiatives afin de favoriser les synergies et la coopération. 
  • Recherche pour le développement. Les partenaires devront entreprendre des recherches pour le développement, qui sont conçues pour atteindre les objectifs de l’appel : acquérir des connaissances et des données probantes et les mobiliser pour les politiques et la pratique. La recherche doit être centrée sur les problèmes et axée sur l’action. Les partenaires doivent cerner les personnes pertinentes qui utilisent ces connaissances et collaborer avec elles tout au long du projet afin de s’assurer que la recherche est pertinente et positionnée pour être utilisée dans les politiques et la pratique. Une stratégie solide devrait être en place pour diffuser les connaissances et les données probantes générées. Les partenaires devront respecter les normes de qualité Cadre Qualité de la recherche plus (QR+) du CRDI.  
  • Recherche prospective. Les partenaires devront entreprendre des recherches prospectives afin d’examiner les perturbations futures et les nouvelles possibilités dans le cadre du deuxième volet de l’initiative de l’Observatoire. Les personnes qui soumettent une proposition et qui ne connaissent pas les méthodologies de prospective devraient réfléchir à la façon dont elles répondront à cette exigence dans leur recherche (par exemple, l’inclusion d’un cabinet d’expertise-conseil en prospective dans le projet). Le CRDI appuiera les partenaires du volet prospective du projet en renforçant les capacités et en présentant les pratiques exemplaires. 
  • Égalité des genres, équité et inclusion. On s’attendra à ce que les partenaires mettent en œuvre les deux volets de l’initiative de l’Observatoire dans cette optique, en utilisant une approche intersectionnelle. Les groupes vulnérables sont touchés de manière disproportionnée par les catastrophes et les autres situations de crise et sont souvent invisibles dans la planification de la réduction des risques de catastrophe, ce qui entraîne encore plus leur marginalisation (Cameron et coll., 2024). Par conséquent, il est important de tenir compte de leurs besoins dans le développement de systèmes éducatifs résilients. L’annexe A présente une série de questions pour aider à guider l’intégration de l’égalité des genres, de l’équité et de l’inclusion dans la recherche et la mise en œuvre des projets. 
  • Communauté de pratique. Les partenaires devront participer à la communauté de pratique professionnelle qui sera établie pour faciliter l’échange d’information entre eux sur les approches de recherche, les stratégies de recrutement, les résultats préliminaires et finaux et les stratégies de mobilisation des connaissances. La communauté de spécialistes se réunira virtuellement ou en personne, et sera coordonnée par le CRDI ou un autre organisme.  

​​6. Financement et durée 

Le KIX attribuera 4 millions de dollars canadiens à l’ensemble de l’initiative dans le cadre de cet appel. Chaque projet doit durer 28 mois.

Nous demandons à chaque personne qui soumet une proposition de budget de tenir compte des limites budgétaires fixées, de la durée du projet et des activités proposées. Lors de l’élaboration des budgets, ces personnes doivent tenir compte de l’ampleur et de la portée de leurs activités, y compris la conception de la recherche et la stratégie de mobilisation des connaissances, dans la région choisie. Certaines régions comptent plus de pays partenaires du GPE que d’autres, ce qui peut avoir des répercussions sur la conception et la mise en œuvre des projets, puis sur le budget. Ce dernier, ainsi que les activités proposées, doit démontrer l’optimisation des ressources et être approprié par rapport aux objectifs, à la durée et aux activités du projet, ainsi qu’à la région choisie.

Les limites budgétaires suivantes ont été fixées pour les observatoires régionaux :

  • Amérique latine et Caraïbes : 400 000 CAD 
  • Afrique de l’Est, de l’Ouest, centrale, et australe : 1,5 million CAD 
  • Europe, Moyen-Orient et Afrique du Nord, Asie et Pacifique  
    • Europe de l’Est, Caucase et Asie centrale 450 000 CAD 
    • Moyen-Orient et Afrique du Nord : 300 000 CAD 
    • Asie du Sud et Asie du Sud-Est : 1 million CAD 
    • Pacifique : 350 000 CAD 

​​7. Critères d’admissibilité

Les propositions doivent être soumises par des organisations enregistrées ou constituées en société à l’échelle nationale ou internationale qui ont leur siège dans les pays à faible et à moyen revenu. Il peut s’agir, entre autres, d’institutions de recherche, d’universités, de groupes de réflexion, de secrétariats de réseaux, d’associations, d’organisations de la société civile, d’organismes à but non lucratif ou du secteur privé.

Les organisations qui soumettent une proposition doivent avoir un statut juridique indépendant (ou « personnalité juridique »), être capables de passer des contrats en leur nom propre, de recevoir et d’administrer des fonds, et avoir le pouvoir de diriger les activités du projet proposé. Ces organisations doivent être en mesure de démontrer leur statut juridique au moyen de documents écrits. Le statut juridique ne sera examiné que si et lorsqu’elles sont sélectionnées à la suite d’une sélection technique.

Les propositions peuvent être soumises par des organisations individuelles ou par des consortiums d’un maximum de trois organisations. Les propositions des consortiums doivent nommer une organisation chef de file pouvant sous-financer les autres. L’organisation chef de file doit avoir son siège dans un pays à faible et à moyen revenu, tandis que les membres du consortium peuvent provenir de pays à faible et à moyen revenu ou de l’extérieur. Les organisations et les consortiums doivent avoir des antécédents de travail dans les pays partenaires du GPE.

Les particuliers et les fournisseurs à but lucratif de services d’éducation de base ne sont pas admissibles au financement. Les ministères et les organismes gouvernementaux ne sont pas admissibles à un financement, mais peuvent participer à des projets.  

​​8. Détails de la soumission de la proposition  

Toutes les candidatures doivent être soumises en anglais, en français ou en espagnol, en utilisant le formulaire de candidature en ligne.

La demande en ligne demandera de fournir les renseignements suivants :

  • Titre du projet 
  • Région de concentration 
    • Amérique latine et Caraïbes 
    • Afrique de l’Est, de l’Ouest, centrale, et australe 
    • Moyen-Orient et Afrique du Nord  
    • Europe de l’Est, Caucase et Asie centrale 
    • Asie du Sud et Asie du Sud-Est 
    • Pacifique 
  • Résumé du projet en langage simple 
  • Coordonnées du chef de projet et des organismes codemandeurs (le cas échéant) 
  • Justification du consortium (le cas échéant)

Intérêt du projet et profil organisationnel (maximum de 700 mots)

  • Expliquez votre intérêt à postuler à l’appel pour devenir un partenaire de mise en œuvre de l’initiative de l’Observatoire. 
  • Décrivez ce qui vous qualifie pour mettre en œuvre avec succès le projet dans la région choisie – vos expériences passées d’organisation et de réalisation de recherches à l’échelle multinationale, régionale ou continentale et l’expertise pertinente, y compris celles liées à la résilience du système éducatif (le cas échéant). Si vous postulez en tant que consortium, commentez l’expérience et l’expertise pertinentes des partenaires du consortium.

Objectif du projet et résultats attendus (maximum de 1 500 mots)

  • Présentez votre compréhension du problème de recherche, y compris les domaines d’intérêt potentiels pour la recherche prospective, et la vision du projet dans la région choisie en réponse à l’appel.   
  • Énoncez les objectifs du projet en réponse aux objectifs de l’appel. 
  • Énoncez les questions de recherche en réponse à l’appel guidant les questions de recherche. 
  • Décrivez les résultats escomptés – extrants et résultats – du projet en mettant l’accent sur la production et la mobilisation des connaissances. 
  • Décrivez comment le projet assurera la complémentarité entre ses travaux et d’autres initiatives pertinentes dans la région de concentration.

*Vous pouvez ajuster ou modifier les objectifs directeurs et les questions de recherche en fonction de la portée de vos activités, de la conception et de la méthodologie proposées, et d’une vision globale du projet dans la région d’intérêt.

Conception et méthodologie du projet (maximum de 2 000 mots)

  • Décrivez et justifiez le ou les cadres conceptuels à utiliser pour mettre en œuvre les deux composantes du projet : (1) examen des significations et des pratiques de la résilience des systèmes éducatifs dans les pays partenaires du GPE et (2) exploration des paysages en évolution, des perturbations futures potentielles, et approches efficaces possibles pour y remédier. 
  • Décrivez la méthodologie et la conception de l’étude pour chaque composante du projet, y compris l’échantillonnage, les méthodes et les types d’analyse, tout en tenant compte des contextes de la région choisie.   
  • Décrivez comment les considérations liées à l’EGI seront intégrées à toutes les étapes du projet, y compris les données, la collecte, l’analyse et la diffusion. 
  • Décrivez comment les parties prenantes concernées seront impliquées dans des partenariats justes et équitables au cours du projet. 
  • Décrivez l’approche de gestion adaptative du projet, y compris les risques potentiels liés à l’atteinte des objectifs du projet et des stratégies d’atténuation.

Éthique de la recherche (maximum de 500 mots)

  • Fournissez des détails sur les problèmes éthiques potentiels liés à la recherche proposée et sur les mesures qui seront prises pour garantir les normes éthiques les plus élevées et la plus grande protection des personnes qui participent à la recherche. Consultez l’Énoncé de politique des trois conseils : Éthique de la recherche avec des êtres humains
  • Déterminez quel organisme institutionnel ou national d’éthique de la recherche assurera l’examen et la surveillance éthiques. Veuillez noter qu’avant de commencer la recherche, les organismes qui soumettent une proposition devront obtenir l’approbation d’un organisme officiel d’éthique de la recherche institutionnelle ou nationale et devront se conformer aux conditions de l’accord de subvention.

Stratégie de mobilisation des connaissances (maximum de 700 mots)

  • Présentez une stratégie de mobilisation des connaissances pour le projet en tenant compte des contextes de la région choisie. La stratégie devrait décrire comment les activités et les extrants du projet mobiliseront les personnes qui pourraient utiliser ces connaissances. Elle doit également présenter les approches à utiliser pour diffuser et soutenir les travaux du projet parmi les pays partenaires du GPE et au-delà. Enfin, la stratégie devrait envisager des plans visant à tirer parti des plateformes fournies par les pôles régionaux du KIX et d’autres initiatives pertinentes.

Suivi, évaluation et apprentissage (maximum de 700 mots)

  • Décrivez la théorie du changement du projet, ainsi que les résultats escomptés qui mettent l’accent sur la production et la mobilisation des connaissances. 
  • Décrivez les processus que le projet utilisera pour surveiller les progrès, s’adapter, obtenir des résultats et produire des rapports.

Capacités de l’équipe de projet (maximum de 1 000 mots)

  • Fournissez un aperçu de la structure de l’équipe de projet, y compris leurs rôles et l’expertise pertinente (recherche, EGI, mobilisation des connaissances et SEA). Précisez les capacités linguistiques disponibles nécessaires pour travailler dans la région ciblée. 
  • Décrivez les modalités de gouvernance et de coordination du projet afin de produire un travail de haute qualité et de soutenir des partenariats justes et équitables. 
  • Expliquez comment les principes de l’EGI seront respectés en ce qui concerne les membres de l’équipe de projet.

Justification du budget (maximum de 700 mots)

  • Expliquez pourquoi le montant de financement demandé est requis pour la recherche proposée.

Documents supplémentaires

En plus de la proposition, les organismes demandeurs doivent soumettre ce qui suit : 

  • Un budget estimatif, avec une ventilation des coûts par catégories à l’aide du modèle de budget du CRDI. Remplissez tous les onglets, à l’exception de l’onglet « Résumé », qui sera généré automatiquement. Enregistrez le budget complété et dûment signé sous forme de document PDF et joignez-le à votre demande. Pour obtenir la liste des dépenses admissibles, veuillez consulter le document Lignes directrices relatives aux dépenses de projet acceptables du CRDI. Pour obtenir des renseignements généraux, consultez le document Lignes directrices générales sur le financement du CRDI. Veuillez ajouter des renseignements sur tout financement de contrepartie ou sur les ressources supplémentaires à effet de levier qui sont pertinents pour cette proposition sous les onglets « Contributions des bailleurs de fonds » et « Contributions locales ». 
  • Un plan de travail 

  • Un CV de deux pages de l’organisme demandeur principal possédant une expérience pertinente et des personnes-ressources clés d’autres organisations dans le cas des consortiums.

En soumettant cette proposition, l’organisme demandeur confirme que sa reconnaissance des conditions applicables à la convention de subvention, reconnues et acceptées, fait partie intégrante de la demande de financement. Cet organisme s’engage également à respecter la politique de protection du GPE contre l’exploitation, les abus et le harcèlement sexuels, ainsi que les principes directeurs du CRDI en matière d’éthique de la recherche, la Politique de libre accès aux extrants des projets financés par le CRDI et l’Énoncé des principes du CRDI sur les données ouvertes.

​​9. Critères d’évaluation

Les propositions seront évaluées en fonction des critères d’examen énumérés ci-dessous. 

Critères d’évaluation 

% 

Intérêt et profil de l’organisation et probabilité d’impact 

  • L’organisme demandeur fournit une justification claire de son intérêt à devenir un partenaire de mise en œuvre. 
  • L’organisme demandeur démontre un solide dossier, y compris les ressources et les capacités, adaptées à la tâche proposée. 
  • L’organisme demandeur démontre une compréhension claire du problème de recherche dans la région d’intérêt. 
  • L’organisme demandeur présente une vision claire du projet, y compris sa complémentarité avec d’autres initiatives pertinentes, des objectifs réalisables et des résultats bien articulés qui correspondent aux objectifs généraux de l’appel. 

20 

Conception et méthodologie du projet 

  • L’organisme demandeur présente un ou des cadres conceptuels appropriés, ainsi qu’une méthodologie et une conception réalisables pour les deux composantes du projet. 
  • L’organisme demandeur intègre les questions liées à l’EGI à toutes les étapes du projet, y compris la conception, la collecte, l’analyse et la diffusion des données.   
  • L’organisme demandeur comprend des stratégies claires de gestion adaptative et d’atténuation des risques. 
  • La proposition cerne les principaux problèmes éthiques et les moyens de les résoudre, y compris la façon dont la surveillance éthique sera gérée.   

30 

Stratégie de mobilisation des connaissances 

  • La proposition comprend des stratégies claires et réalisables pour la mobilisation et l’utilisation des connaissances dans la région d’intérêt. 

10 

Suivi, évaluation et apprentissage 

  • L’organisme demandeur présente une théorie du changement claire et réalisable dont les résultats sont axés sur la production et la mobilisation des connaissances. 
  • L’organisme demandeur décrit clairement les processus visant à aider le projet à suivre les progrès, à s’adapter, à obtenir des résultats et à produire des rapports. 

10 

Composition de l’équipe de projet 

  • L’équipe proposée possède l’expertise et les capacités nécessaires pour mener à bien le projet. 
  • L’organisme demandeur élabore des plans appropriés pour la coordination et la gouvernance du projet, y compris les partenariats de consortium (le cas échéant). 

20 

Rapport qualité-prix 

  • L’ampleur et la portée du projet justifient l’importance du budget. 
  • Le budget s’harmonise avec les activités et les résultats du projet proposé. 

10 

​​10. Processus de soumission et d’examen 

Les propositions admissibles doivent être soumises au plus tard le 11 juillet 2024, à 23 h 59 (HAE). Les propositions reçues après la date limite ou les propositions incomplètes ne seront pas prises en considération. Toutes les candidatures doivent être soumises à l’aide du formulaire de candidature en ligne. Un accusé de réception de la proposition sera envoyé après la soumission en temps opportun.

Répondre à cet appel est la première étape du processus de demande afin d’obtenir éventuellement un financement pour votre proposition. Le processus d’examen comprendra les étapes suivantes, menées par le personnel du CRDI :

  1. Vérification des conditions d’admissibilité et de l’exhaustivité des propositions : Le CRDI examinera toutes les propositions soumises pour s’assurer qu’elles satisfont aux conditions d’admissibilité et qu’elles comprennent tous les documents de demande nécessaires. Les propositions inadmissibles, incomplètes et non pertinentes ne seront pas prises en considération.   
  2. Examen et classement des propositions présélectionnées : Le personnel du CRDI examinera les propositions admissibles à l’aide des critères d’évaluation présentés à la section 9. Chaque proposition sera examinée par au moins deux responsables de l’évaluation. Les propositions seront classées en fonction de la notation et des discussions subséquentes. 
  3. Recommandation des partenaires de mise en œuvre : Les propositions les mieux notées pour chaque région seront soumises pour approbation au Comité exécutif du KIX.  
  4. Approbation finale : Le Comité exécutif du KIX fournira l’approbation finale des partenaires de mise en œuvre et de leurs projets à financer dans le cadre de cet appel.   
  5. Notification des résultats : À la suite de la sélection par le Comité exécutif, les candidatures retenues et non retenues seront avisées des résultats d’ici le 2 septembre 2024.   
  6. Demande de modifications : Le CRDI se réserve le droit de demander aux candidatures retenues d’apporter des modifications en fonction des commentaires du CRDI et du GPE, si nécessaire. 
  7. Phase de lancement : Après la sélection et la signature de l’accord de subvention, les partenaires seront orientés vers le KIX sur une période de trois mois appelée phase de lancement. Au cours de cette période, le CRDI collaborera avec des partenaires sélectionnés pour concrétiser leurs propositions et peaufiner les plans de travail et d’autres éléments nécessaires à la réussite de la mise en œuvre du projet. 

​​11. Enquêtes 

Un webinaire, organisé en anglais, en français et en espagnol, a eu lieu le 5 juin 2024 (de 7 h 30 à 8 h 30 HAE) pour répondre aux questions concernant cet appel à propositions. Un enregistrement est disponible pour les trois langues et peut être trouvé ici.

​​12. Chronologie des appels   

Activité date 
Lancement d’appel 16 mai 2024 
Webinaire FAQ 5 juin 2024 
Date limite de soumission des propositions 11 juillet 2024 
Candidatures informées de la décision finale 2 septembre 2024 

​​13.   Considérations supplémentaires

  • En tant que société d’État canadienne, le CRDI est assujetti à la Loi sur l’accès à l’information du Canada. Par conséquent, toutes les soumissions en réponse à cet appel à propositions de recherche seront conservées par le CRDI conformément à la Loi sur l’accès à l’information, y compris les obligations du CRDI de divulguer les documents demandés par les membres du public.  
  • En soumettant une demande dans le cadre du présent appel, les personnes qui soumettent une proposition consentent à la divulgation des documents qu’elles soumettent au CRDI. Si elles sont sélectionnées pour un financement, ces personnes consentent en outre à ce que leur nom et le titre du projet proposé soient divulgués dans toute annonce de projets sélectionnés. Les propositions non retenues seront détruites dans les 180 jours suivant la fin de la période de candidature. Les propositions jugées de haute qualité mais qui ne reçoivent pas de financement dans le cadre de ce cycle, seront conservées pendant 12 mois supplémentaires, en fonction des autorisations de ces personnes.  
  • Les personnes qui soumettent une proposition doivent publier les résultats de leurs recherches dans le domaine public conformément à la Politique de libre accès du CRDI.   
  • La sélection technique d’une proposition ne constitue pas un engagement formel de la part du CRDI à financer le projet. Les candidatures dont les propositions sont sélectionnées pour une recommandation de financement seront soumises à une évaluation institutionnelle. Cette étape évalue le risque potentiel de perte importante de fonds du CRDI en raison de la faiblesse de la capacité de l’établissement d’un organisme demandeur à gérer ou à rendre compte des aspects financiers des activités du projet, ou en raison des conditions économiques et politiques liées à l’environnement opérationnel de l’établissement. Le CRDI doit examiner trois grands domaines dans son évaluation des mesures qui devraient être appliquées pour minimiser ce risque : l’importance relative de l’investissement; la capacité de gestion de l’établissement de l’organisme demandeur; et l’environnement plus large dans lequel l’organisme évolue. Le CRDI n’aura aucune obligation d’émettre des fonds avant que l’organisme demandeur ne renvoie l’accord de subvention signé qui lui a été remis par le CRDI. Le processus de finalisation de la proposition de projet, du budget et de la documentation administrative devrait avoir lieu de septembre à novembre 2024.  
  • Le CRDI se réserve le droit, à sa seule discrétion et à tout moment, de retirer son soutien à un projet ou à une ou à un bénéficiaire lorsque i) la mise en œuvre, ii) la surveillance ou iii) l’accès à un projet n’est pas possible ou mettrait en péril la sécurité du personnel, des propriétaires d’entreprise ou toute personne affiliée au CRDI. De plus, lorsqu’il est déterminé qu’un projet ou la participation d’une institution ou d’un individu violerait les lois, les sanctions ou les autres obligations auxquelles le CRDI ou l’organisme demandeur doivent se conformer ou pourrait raisonnablement les enfreindre, le soutien au projet peut être refusé ou retiré.  
  • Exigences d’autorisation des pays : Le CRDI a conclu des accords généraux de coopération scientifique et technique avec un certain nombre de gouvernements. Ces accords établissent le cadre de la coopération du CRDI avec ce pays en définissant les droits et les obligations du CRDI et du gouvernement. À ce titre, l’établissement demandeur peut être tenu d’obtenir l’approbation du pays conformément à ces accords avant de recevoir un financement du CRDI. Cette exigence s’applique uniquement aux demandes sélectionnées. Le CRDI se réserve le droit de ne pas poursuivre le financement d’un projet sélectionné si l’approbation du pays n’est pas obtenue dans les six mois suivant l’annonce officielle de l’approbation du projet par le CRDI, car cela compromettrait l’achèvement rapide de l’initiative.  
  • Les candidatures dont les propositions sont sélectionnées pour être recommandées en vue d’un financement seront tenues de fournir des documents supplémentaires (voir Documents supplémentaires sous Détails de la soumission des propositions) avant la confirmation du financement de leurs projets. Le CRDI se réserve le droit d’annuler la sélection d’un projet s’il juge que les renseignements fournis dans la demande sont faux ou trompeurs.

Annexe A : Intégration de l’égalité des genres et de l’inclusion (EGI) dans les propositions et les projets de recherche

L’intégration de l’EGI à toutes les étapes des projets de recherche est essentielle à la production de recherches justes, équitables et inclusives, et qui favorise en fin de compte l’égalité des chances et de traitement pour toutes les personnes, indépendamment de leur genre, de leur orientation sexuelle, de leur race, de leur religion ou de toute autre identité. Lorsqu’un projet intègre des considérations liées à l’EGI dans sa conception ainsi que dans ses méthodologies, ses extrants, ses résultats et ses pratiques organisationnelles, le projet est sensible au genre ou transformateur de genre (voir le Guide du CRDI pour intégrer le genre dans votre proposition). Lors de l’élaboration de propositions, les candidatures doivent énoncer comment orienter les projets afin qu’ils soient soit sensibles au genre, soit transformateurs de genre dans tous les aspects :

Intérêt pour le projet et profil organisationnel

Le fait d’avoir des connaissances et une expérience pertinentes en matière d’intégration de l’EGI dans la conception et la mise en œuvre de projets de recherche peut aider à garantir que l’EGI seront prises en compte à toutes les étapes du projet.

  • Quelles expérience et expertise antérieures en matière d’EGI possédez-vous?

Objectif de la recherche et résultats attendus

L’inclusion de l’EGI dans les objectifs de recherche, les questions de recherche et les résultats du projet aide à concentrer le projet sur l’EGI et à s’assurer qu’il vise à relever les défis connexes cernés.

  • Dans quelle mesure la compréhension du problème de recherche tient-elle compte des questions d’EGI? 
  • Dans quelle mesure les objectifs et les questions de la recherche portent-ils sur les enjeux liés à l’EGI?    
  • Dans quelle mesure les résultats (extrants, effets directs et incidences escomptées) répondent-ils aux enjeux liés à l’EGI?

Conception et méthodologie du projet

L’inclusion de l’EGI dans la conception et la méthodologie de la recherche permet d’intégrer une diversité de points de vue, y compris ceux des groupes marginalisés qui peuvent être sous-représentés dans la recherche.

  • Dans quelle mesure les considérations liées à l’EGI sont-elles intégrées à toutes les étapes du projet, y compris la conception, la méthodologie, la collecte, l’analyse et la diffusion des données ? 
  • Les différents groupes participent-ils au processus de recherche de manière significative et participative?

Stratégie de mobilisation des connaissances

L’inclusion de l’EGI dans les activités de mobilisation des connaissances permet de s’assurer que les problèmes liés à l’EGI sont soulevés et traités au-delà du projet.

  • Les considérations liées à l’EGI sont-elles incluses dans la stratégie de mobilisation des connaissances?   
  • Comment les constatations propres à l’EGI seront-elles cosignées et partagées?

Suivi, évaluation et apprentissage

L’inclusion de l’EGI dans votre plan SEA garantit que des objectifs d’EGI sont définis, que leurs progrès sont surveillés et que les apprentissages sont documentés et signalés.

  • Dans quelle mesure l’EGI sont-elles intégrées à la théorie du changement?   
  • La proposition décrit-elle des mécanismes pour surveiller et rendre compte des résultats liés à l’EGI ?

Capacités de l’équipe de projet

Il est important d’inclure l’expertise de l’EGI et d’assurer la représentation connexe dans la composition de l’équipe afin d’assurer la diversité des perspectives et des expériences, de relever les défis liés au genre et à l’inclusion, de mener des recherches éthiques, de mobiliser les parties prenantes et de diffuser les résultats à divers publics.

  • Avez-vous une personne chargée de diriger l’intégration de l’EGI?    
  • L’équipe du projet comprend-elle un mélange équilibré de personnes de genres différents? Quels rôles ont-elles?    
  • Avez-vous souligné l’expertise nécessaire au sein de l’équipe pour effectuer une analyse rigoureuse de l’EGI? 

Annexe B : Liste des pays partenaires du GPE 

Afrique de l’Est, de l’Ouest, centrale, et australe 

Amérique latine et Caraïbes 

Europe, Moyen-Orient et Afrique du Nord 
Asie et Pacifique 

Europe de l’Est, Caucase et Asie centrale 

Moyen-Orient et Afrique du Nord  

Asie du Sud et Asie du Sud-Est 

Pacifique 

Angola 

Bénin 

Burkina Faso 

Burundi 

Cap-Vert 

Cameroun 

République centrafricaine 

Tchad 

Comores 

Congo, République de la 

Côte d’Ivoire 

République démocratique du Congo 

Djibouti 

Érythrée 

Eswatini 

Éthiopie 

Ghana 

Guinée 

Guinée-Bissau 

Kenya 

Lesotho 

Libéria 

Madagascar 

Malawi 

Mali 

Mauritanie 

Mozambique 

Niger 

Nigéria 

Rwanda 

Sao Tomé-et-Principe 

Sénégal 

Sierra Leone 

Somalie 

Soudan du Sud 

Soudan 

Tanzanie 

Gambie 

Togo 

Ouganda 

Zambie 

Zimbabwe 

Belize 

Dominique 

Salvador 

Grenade 

Guatemala 

Guyane 

Haïti 

Honduras 

Nicaragua 

Sainte-Lucie 

Saint-Vincent-et-les Grenadines 

  

Albanie 

Géorgie 

République kirghize 

Moldavie 

Mongolie 

Tadjikistan 

Ukraine 

Ouzbékistan 

  

République arabe d’Égypte’ 

Jordanie 

Liban 

Tunisie 

République du Yémen 

 

 

Afghanistan 

Bangladesh 

Bhoutan 

Cambodge 

Indonésie 

RDP lao 

Maldives 

Birmanie 

Népal 

Pakistan 

Philippines 

Sri Lanka 

Timor oriental 

Viêt Nam 

  

Fidji 

Kiribati 

Îles Marshall 

Micronésie, États fédérés de 

Papouasie-Nouvelle-Guinée 

Samoa 

Îles Salomon 

Tonga 

Tuvalu 

Vanuatu 

  

  

  

  

  

[1] Cambodge, El Salvador, Éthiopie, Grenade, République kirghize, Nicaragua, Pakistan, Rwanda, Sierra Leone et Saint-Vincent-et-les Grenadines. 

[2] Bien que le cadre présenté soit axé sur les politiques et la planification, il n’est pas nécessaire que la recherche se limite à eux seuls. Il peut se concentrer sur d’autres niveaux tels que l’enseignement et l’apprentissage, les infrastructures, les écoles et les communautés, ou ce que l’on pourrait appeler des activités et des processus de résilience « ascendants ».