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La situation des jeunes chercheurs et scientifiques en Afrique – Nouveaux éclairages

 
Un étudiant à la maîtrise mesure la teneur en protéines brutes des fanes de manioc séchées dans un laboratoire de l'Université d'agriculture de Sokoine, à Morogoro, en Tanzanie.
IDRC
Un étudiant à la maîtrise mesure la teneur en protéines brutes des fanes de manioc séchées dans un laboratoire de l'Université d'agriculture de Sokoine, à Morogoro, en Tanzanie.

Cet événement est ouvert au public. Aucune inscription requise. Cliquez ici pour rejoindre le 9 juin à 09h00 EDT.

Entre 2015 et 2018, le CRDI a soutenu une étude menée à l’échelle de l’Afrique sur les performances de recherche et les décisions de carrière des jeunes scientifiques du continent. Une équipe dirigée par Catherine Beaudry et Johann Mouton a mené un effort massif de collecte de données, y compris des données bibliométriques sur la production scientifique de l’Afrique telle que reflétée dans la base de données Web of Science (2005 à 2015), un sondage auprès de plus de 7 500 scientifiques et 260 entrevues auprès de répondants à l’enquête. Les résultats de la première série d’analyses de données ont été rassemblés dans l’ouvrage intitulé The Next Generation of Scientists in Africa (2018) http://www.africanminds.co.za/wp-content/uploads/2018/10/AM-The-Next-Generation-of-Scientists-in-Africa-TEXT-WEB-11112018-1.pdf

À propos de ce webinaire 

Catherine Beaudry et ses cochercheurs Bassirou Diagne, Seyed Reza Mirnezami et Leila Tahmooresnejad nous feront part de nouveaux éclairages découlant d’une analyse plus approfondie de la base de données du projet original, en se concentrant sur trois questions : 

* Quelle est la relation entre la position de scientifiques individuels au sein des réseaux de co-auteurs et leurs performances scientifiques?  

* Quel est l’effet de l’expérience d’une collaboration de recherche (entre des scientifiques africains et leurs partenaires internationaux) sur l’impact de la recherche des scientifiques africains, mesuré par des scores basés sur le nombre de citations et le facteur d’impact des revues?  

* Quelle est la relation entre la mobilité des scientifiques africains et leur performance, dans un large spectre de destinations géographiques, en utilisant les données d’une enquête multipays? 

Chaque présentation de communication de 15 minutes sera suivie d’une séance de questions-réponses de 10 minutes.  

Notes biographiques 

Catherine Beaudry, boursière Rhodes, est titulaire d’une maîtrise et d’un doctorat en économie de l’Université d’Oxford. Elle est professeur titulaire au Département de mathématiques et de génie industriel de Polytechnique Montréal, où elle est titulaire d’une chaire de recherche du Canada de niveau 1 en création, développement et commercialisation de l’innovation, et dirige le Partenariat pour l’organisation de l’innovation et des nouvelles technologies (4POINT0). De 2015 à 2018, Catherine Beaudry a mené avec Johann Mouton (Université de Stellenbosch, Afrique du Sud) une vaste étude exhaustive sur les jeunes scientifiques en Afrique. 

Bassirou Diagne est candidat au doctorat à Polytechnique Montréal, au Département de mathématiques et de génie industriel. Auparavant, il a obtenu un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en génie mathématique de Polytechnique Montréal et une maîtrise de recherche en probabilités et statistiques de l’Université Gaston Berger de Saint Louis, au Sénégal. Il s’intéresse à l’incidence de la mobilité et de la collaboration des chercheurs sur leur productivité, ainsi qu’à l’analyse des réseaux sociaux des scientifiques.  

Lien de projet : Éducation et sciences - Bassirou Diagne CV version intégrale.pdf - Modifié sans archives (sharepoint.com) 

Seyed Reza Mirnezami est professeur adjoint à l’Université de technologie de Shérif. Il s’intéresse principalement à l’application de méthodes quantitatives dans le domaine des politiques et de l’administration publiques. Il a obtenu un baccalauréat ès sciences en ingénierie et une maîtrise ès sciences en économie de l’Université de technologie de Sharif, en Iran. Seyed a également suivi un programme de maîtrise en sciences et technologie à l’université d’Édimbourg (Écosse). Il a obtenu son doctorat à l’Université de Montréal en 2015. Il a ensuite été chercheur invité à l’Oxford Institute for Energy Studies (OIES).  

Lien de projet : Éducation et sciences - Mirnezami JAE 2021.pdf - Modifié sans archives (sharepoint.com) 

Leila Tahmooresnejad est chercheuse postdoctorale au Département d’entrepreneuriat et innovation de HEC Montréal. Auparavant, elle a été chercheuse postdoctorale dans le cadre de la Chaire de recherche en création, développement et commercialisation de l’innovation du Département de mathématiques et de génie industriel de Polytechnique Montréal. Elle étudie comment améliorer la collaboration entre les scientifiques et les inventeurs en examinant les réseaux scientifiques et innovants, les collaborations entre les universités et l’industrie, et l’impact du financement public sur les universités. Elle détient un doctorat en génie industriel de Polytechnique Montréal; elle a obtenu son premier diplôme en génie industriel et sa maîtrise, en gestion de la technologie.  

Lien de projet : Éducation et sciences - Leila tahmooresnejad.pdf - Modifié sans archives (sharepoint.com) 

Nous espérons que vous pourrez être des nôtres! 

Respectueusement, 

Éducation et sciences